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Wild» : survivre en milieu hostile, le défi de la nouvelle émission de M6

Écrit par sur mars 25, 2018

Dans «Wild», ce lundi à 21 heures, sept binômes ont comme terrain de jeu la nature sauvage. Les plus débrouillards tenteront de remporter jusqu’à 90 000 €.

« Combiner une course à la survie : pourquoi on n’y avait pas pensé plus tôt ? » C’est la première question qu’on se pose en découvrant les images de « Wild, la course de survie », cinq soirées diffusées sur M 6, animées par Stéphane Rotenberg.

Aussi dangereux que « A l’état sauvage », dépaysant que « The Island » et stratégique que « Koh-Lanta », ce nouveau programme d’aventure est une création 100 % française. Le concept : sept équipes (composées d’un expert de la survie et d’un novice) ont trois jours pour parcourir 50 kilomètres dans un milieu hostile sans eau ni nourriture, tout en évitant l’élimination. Les premiers de chaque étape se partagent 10 000 € et 50 000 € en finale.C’est Thierry Guillaume, le producteur historique de « Pékin Express», qui en a dessiné les contours en septembre 2016. A l’époque, celui-ci démarche plusieurs chaînes commerciales dont TF 1. Mais c’est M 6 qui dégaine la première. « Pour nous, c’est un pari risqué de mettre à l’antenne une émission pour la première fois au monde, reconnaît Frédéric de Vincelles, le directeur des programmes de la Six. Mais il n’y a que le risque qui paie. » Avec « Wild », la chaîne devrait également faire sensation au prochain MipTV (le salon international des programmes télé), à Cannes. En voilà les raisons.

Du désert à la jungle

D’une émission à l’autre, on passe du désert de Kalahari au Botswana, à la jungle amazonienne en passant par les sommets de la cordillère des Andes, culminant à 4 500 m d’altitude. « On a sélectionné des univers hostiles vraiment très différents pour aborder tous les types de survies possibles, raconte le producteur Thierry Guillaume. Aux candidats de dompter la nature. »

 

Parmi les lieux repérés, la production avait également flashé sur les forêts canadiennes qui servent de terrain de jeu aux ours. « Dans mes rêves les plus fous, j’aurais aimé retenir un biotope par continent, poursuit le patron de GTNCO production. Mais on ne pouvait pas exploser notre budget (équivalent à celui de « Pékin Express », NDLR). »

Des candidats que tout oppose

Pour dénicher ses experts, la production a fait appel à un Français : Damien Lecouvé, un spécialiste de la survie reconnu dans le milieu. Celui-ci a principalement démarché des professionnels qui proposent déjà des stages de survie en France ou l’étranger. Il en a ensuite confronté une trentaine à des tests pratiques, dont la reconnaissance d’essences de bois pour faire du feu, la réalisation de différents nœuds et le repérage de points cardinaux sans boussole.

« Certains ont échoué à cette étape, raconte Thierry Guillaume. On voulait vraiment des experts, même s’ils ont tous des territoires de prédilection. » Sur place, ils avaient à disposition une machette, un couteau, une gourde vide, de la corde, un allume-feu et d’autres accessoires spécifiques aux lieux.

 

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