VIRUS – En France, 1.100 décès et 22.300 personnes infectées dont 2.516 en réanimation – Le Conseil scientifique recommande “6 semaines minimum” de confinement en France soit le 26 avril
Écrit par Jonathan PIRIOU sur mars 24, 2020
Jérome Salomon, le DG de la Santé fait le point : “Nous multiplions nos capacités de tests dans les prochaines jours sur l’initiative du Ministre de la Santé. Nous avons ce soir 22.300 cas dont 2.516 personnes en réanimation. Il y a ce soir en France 1.100 décès qui ont été enregistrés. 85% des personnes décédées en France ont plus de 70 ans; Nos aînés sont de plus en plus touchés et nous devons faire un bouclier pour les protéger. Nous mobilisons l’ensemble des établissements publics et privés pour augmenter nos possibilités en réanimation. Nous avons fait ouvrir de nouveaux lits en ranimation. Nous sommes passés en quelques jours de 5.000 lits en réanimation à 8.000 lits grâce à la mobilisation Olivier Véran, le Ministre de la Santé, prend la parole: “La France a vocation à suivre les recommandations de l’OMS sur les tests. L’OMS nous dit désormais de tester davantage, notamment quand il faudra sortir du confinement. Le Conseil scientifique s’est prononcé en donnant une estimation, je dis bien une estimation sur la prolongation du confinement.Lorsque la circulation du virus sera contrôlée on abordera le déconfinement, nous allons nous adopter au fur et à mesure. C’est un virus nouveau, une épidémie nouvelle. Réuni ce mardi, le Conseil scientifique a rendu ses conclusions selon le Figaro. Concernant le confinement, il devra durer “au moins six semaines” à compter de sa mise en place afin d’endiguer la propagation de la pandémie. Le Conseil rappelle dans ses conclusions que “les effets épidémiologiques du confinement ne peuvent être observés qu’à partir d’une durée de deux à trois semaines à partir de sa mise en œuvre”. “Trois semaines après le démarrage du confinement sont donc nécessaires pour obtenir une première estimation de son impact. Cela s’explique par le délai de deux à trois semaines entre l’infection d’une personne et son admission éventuelle en réanimation dans les cas les plus graves”, explique-t-il.