URGENT : Le corps de l’aventurier Français Jean-Jacques Savin, parti le 1er janvier pour traverser l’Atlantique à la rame, a été retrouvé dans son bateau
Écrit par Jonathan PIRIOU sur janvier 22, 2022
Selon Sud Ouest, le corps de Jean-Jacques Savin retrouvé à l’intérieur de son bateau. Son bateau avait été repéré hier par les secours de la marine portugaise. Mais aucun plongeur n’avait pu descendre à bord. Ce samedi, la météo était meilleure et les secours ont pu visiter le bateau retourné. C’est à l’intérieur de la cabine qu’ils ont retrouvé le corps sans vie de Jean-Jacques Savin.
Vendredi, l’aventurier Jean-Jacques Savin, 75 ans, parti le 1er janvier pour traverser l’Atlantique à la rame, a déclenché ses balises de détresse. Depuis, son équipe attend un signe de lui. « Malheureusement, depuis 00h34 (vendredi) matin, nous n’avons plus aucun contact ni aucune manifestation de sa part », indique-t-elle ce samedi. « Notre inquiétude est grande », confie l’équipe, qui précise que l’aventurier, habitué des défis de taille, a déclenché « ses deux balises de détresse nous indiquant être en grande difficulté ».
Nous sommes bien sûr très inquiets », ajoute Manon, la fille de Jean-Jacques Savin qui précise, dans un texte destiné à ses amis et à l’AFP, que « tout a été mis immédiatement en œuvre en coordination avec les services de secours en mer français, portugais et américains ».
L’équipe de Jean-Jacques Savin est notamment en contact avec le CROSS Gris-Nez (Pas-de-Calais), en charge des secours en mer des marins français.
Selon le responsable de la communication de l’équipe de bénévoles, le navigateur se trouvait au moment des derniers contacts, au large du nord de Madère et faisait route vers la petite île de Ponta Delgada, dans l’archipel des Açores, pour réparer.
Après avoir été dérouté en raison de mauvais vents et avoir considérablement rallongé son parcours prévu, le septuagénaire rencontrait de graves problèmes avec des pannes de batteries électriques et de capteurs solaires.
Habitant d’Arès sur le bassin d’Arcachon, Jean-Jacques Savin avait quitté Sagres (sud du Portugal) le 1er janvier pour tenter de traverser l’Atlantique à la rame en canot et devenir « le doyen de l’Atlantique