Super Nanny accusée de «violence éducative» par une association, le CSA saisi

POLEMIQUE Sylvie Jenaly, la gouvernante de « Super Nanny » est accusée d’infliger des « séquelles psychologiques » aux enfants…Coup de tonnerre dans le monde de la télévision ! Sylvie Jenaly, alias « Super Nanny » dans le programme du même nom diffusé sur TF1 et NT1 est accusée de « violence éducative » par une pétition signée par 2.000 personnes en trois ans. Depuis la rentrée et la diffusion de Super Nanny sur TF1, le CSA a reçu 64 autres plaintes sur le contenu de l’émission, a révélé  Le Parisien du 20 novembre.

Sylvie Jenaly « menace, humilie, fait plier les enfants »

A l’origine de cette pétition, Bernadette Gautier, thérapeute dans une association d’aide à la parentalité, adepte de l'« éducation positive ». La pétition reproche à la gouvernante de : « tirer les enfants par les bras, quitte parfois à risquer de déboîter une épaule, les isoler, même très jeunes, au risque de provoquer chez eux des séquelles psychologiques ». La thérapeute abonde dans l’article : elle « menace, humilie, fait plier » les enfants ou, au contraire, leur « impose des câlins ».

Des méthodes que la spécialiste de l’éducation dénonce, mais, pour elle, l’important n’est pas là. Les enfants sont exposés à la télévision sans leur consentement et, selon elle, les enfants « sont mis en position d’être moqués à l’école », comme dans l’épisode où « on voyait une mère brosser les dents de son garçon de 11 ans. Imaginez les réactions à l’école, le regard des autres, les moqueries ». Le dossier sera examiné la semaine prochaine par le gendarme de l’audiovisuel.