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Sans surprise, la censure contre le gouvernement de François Bayrou est rejetée à l’Assemblée nationale après la décision du PS de ne pas la voter

Écrit par sur janvier 17, 2025

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale, réagit après le rejet de la censure du gouvernement de François Bayrou:

“Le parti socialiste s’est isolé du NFP”, a-t-elle lancé. Et d’accuser les socialistes d’être “l’assurance-vie du système et des supplétifs de la macronie”.

“Ils ont choisi de se mettre du côté du problème, c’est-à-dire d’Emmanuel Macron”.Sans surprise, la censure contre le gouvernement de François Bayrou est rejetée à l’Assemblée nationale après la décision du PS de ne pas la voter. Seulement 131 députés ont voté pour, sur 288 nécessaires.Les prises de parole sur la motion de censure sont désormais terminées, le vote aura lieu de 17 h 38 à 17 h 58, indique le président de séance.Sébastien Chenu, député RN du Nord, prend la parole, et lance à François Bayrou: “Vous êtes l’homme des petits arrangements et de la petite politique”.
Et de lancer: “Le Rassemblement National attend des excuses.”.

Avant de poursuivre: “Vous mériteriez d’être sanctionné (..) Nous n’attendons rien de vos politiques mais nous vous attendons sur vos actes”, Sur le réseau social X, Mathilde Panot s’en prend également au PS: “Le PS choisit donc de sauver Bayrou et Macron.

Il renoue avec la politique Hollande et le reniement de la parole donnée aux gens. Aujourd’hui les insoumis, écologistes et communistes votent ensemble la censure et sauvent ainsi le Nouveau Front Populaire.”, écrit la présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale.Sur le réseau social BlueSky, Jean-Luc Mélenchon fustige les députés socialistes qui ont décidé de ne pas voter la censure. “Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure. Nous continuons le combat”, écrit le leader insoumis.C’est au tour d’Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, de prend la parole:

“Nous resterons dans l’opposition”,  même si les députés socialistes ne votent pas la motion de censure a-t-il d’abord assuré. Et d’ajouter: “Nous n’avons pas la négociation honteuse”, précisant rester”ouvert aux compromis”.

“Nous vous avons proposé un pacte de non censure qui reposait sur trois conditions : le non usage du 49.3, un changement de cap, le respect du front républicain (…) Vous n’y avez pas donné suite.” 

“Il n’est plus question de pacte de non-censure.”, a-t-il indiqué.

Sur la réforme des retraites, “vous avez rouvert le débat. Je ne minimise pas ce geste”.”Nous allons donc donner toutes ses chances à la négociation, mais si nous avons le sentiment que le débat est verrouillé (…) nous proposerons une motion de censure”, résume Olivier Faure.

Et d’assurer: “Un vote de censure est possible à tout moment”.Le Premier ministre François Bayrou répond à Manuel Bompard:

“Nous sommes, nous la France et nous l’Europe; en situation de citadelle assiégée. Nous sommes confrontés à des puissances qui ont choisi des outils de domination”, a d’abord déclaré le Premier ministre.
Avant de plaider pour “la stabilité institutionnelle”.

François Bayrou accuse également en direct des Insoumis: “Vous êtes dans une situation où vous voulez choisir la guerre intestine au sein de notre pays

“Vous voulez que l’affrontement soit la loi”, face aux huées des députés LFI.

Face aux tentatives d’intervention répétitives des députés Insoumis pour couper la parole à Fran!ois Bayrou, Yaël Braun-Pivet intervient, leur demandant le silence. “Il ne s’agit pas d’un débat, comme le prévoient les textes. Merci de vous taire”.

François Bayrou a également appelé à “une entente qui permet de construire un avenir différent”.Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise prend la parole, dans un hémicycle quasi-vide, et assure à François Bayrou: “Vos heures sont comptées. Vous êtes en CDD, vous tomberez”. Et de lancer: “Votre mandat est marqué par le chantage”. 

“Vous vous fichez bien de la stabilité du pays. Vous préférez gouverner par la peur et braquer sur la tempe des députés le revolver de la paralysie du pays”., a-t-il poursuivi. 

Avant de dénoncer le “gouvernement de bric et de broc” de François Bayrou. 

“Si vous étiez ouverts” aux discussions, “vous proposeriez aux députés de se prononcer sur l’abrogation de la réforme”, fustige le député . 

Et de lâcher: “Vous vous êtes livré à un bel exercice d’enfumage”

“Les jours de votre gouvernement de malheur sont comptés. Quand il tombera, le monarque suivra”, ajoute-t-il.
Et de conclure son discours sous les applaudissements d’une poignée de députés.


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