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Rafael Nadal : “C’est une défaite qui fait très mal”

Écrit par sur janvier 19, 2016

OPEN D'AUSTRALIE – Sorti en 5 sets par Fernando Verdasco au 1er tour, Rafael Nadal quitte déjà Melbourne. Alors qu'il était à nouveau en phase ascendante, le Majorquin se voit stoppé net. Du coup, il a du mal à encaisser ce nouveau revers en Grand Chelem.Disparaitre au premier tour, ce n'est pas vraiment dans vos habitudes. Quel est votre sentiment après cette défaite ? R.N. : C'est dur, surtout parce que c'est très différent de l'an dernier, où j'étais arrivé en Australie en jouant mal et sans me sentir vraiment prêt. Cette année, c'était totalement différent. Une autre histoire. Tout allait bien, je jouais très bien à l'entrainement, j'avais beaucoup bossé et bien bossé. Alors, oui, c’est dur quand vous travaillez si dur, que vous arrivez dans un grand rendez-vous et que vous partez si tôt. C'est une défaite qui fait très mal.Y a-t-il une forme de découragement après une telle défaite ?

R.N. : Non, non. Il n'y a rien d'autre à faire que de continuer à travailler dur, à s'entraîner de la même façon que ces quatre ou cinq derniers mois. Aujourd'hui, je n'ai pas été capable de retranscrire sur le court la façon dont je m'entraîne. C'est cela qui est frustrant.Quel a été votre plus gros problème aujourd'hui ?

R.N. : Mon coup droit. Je n'ai pas réussi à lui poser de vrais problèmes avec mon coup droit. Même sur mes coups droits, il arrivait à taper des coups gagnants. Ça ne devrait pas arriver. Je ne saurais pas vous dire la raison exacte pour être honnête. Mais mon coup droit n'a pas bien fonctionné, c'est un fait.

Que s'est-il passé dans ce 5e set ? Vous menez 2-0 et puis…

R.N. : Un match, c'est cinq sets, pas juste le cinquième set. Je trouve qu'il a joué un tennis incroyable dans la dernière manche. Il frappait fort, prenait des risques, il a été agressif, plus que moi, il faut le féliciter pour ça. Mais je suis surtout mécontent de la façon dont j'ai joué dans le premier set. Là, Fernando ne jouait pas spécialement bien et il n'aurait pas dû gagner ce set.

C'est le troisième Grand Chelem de suite où vous disparaissez en première semaine. Y a-t-il un problème de confiance spécifique sur ces grands tournois ?

R.N. : Je joue les majeurs de la même manière que les autres tournois. J'ai fonctionné comme ça toute ma vie d'ailleurs. Je ne suis pas plus stressé ou plus concentré en Grand Chelem que sur un 250, un 500 ou un Masters 1000. Mais parfois vous avez du succès, parfois non. Aujourd'hui, à l'évidence, ça n'a pas fonctionné.

Allez-vous essayé d'apporter de nouvelles modifications à votre jeu?

R.N. : Je ne sais pas. Je sentais que mon jeu était là. Une fois encore, à l'entraînement, ça se passait très, très bien. J'ai essayé de nouvelles choses déjà. D'être davantage à l'intérieur du court, par exemple. Ce n'est pas simple, de changer son jeu. Mais si je ne fais pas ça, je suis mort. Je peux jouer défensif, ou offensif, mais si je reste entre les deux, ça ne donnera rien. Si vous n'avez pas une stratégie claire, vous êtes perdus.