PSG-OL (2-1) : Lyon “lésé” par l’arbitrage, Jean-Michel Aulas se sent “cocu”

COUPE DE LA LIGUE – Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a estimé que son équipe avait été désavantagée par l'arbitrage face au PSG, en quart de finale de Coupe de la Ligue ce mercredi (2-1), notamment avec l'ouverture du score parisienne non valable. S'il a d'abord fait bonne figure sur France 3, il a ensuite été beaucoup moins diplomate en zone mixte.

Amer mais relativement calme. Ou presque. S'il a exprimé son mécontentement quant aux décisions arbitrales qui ont émaillé le quart de finale de Coupe de la Ligue de l'Olympique Lyonnais à Paris, Jean-Michel Aulas n'est pas sorti de ses gonds. Du moins pas avant son passage en zone mixte. Aucune saillie verbale au micro de France 3, mais simplement le regret de se "sentir totalement lésé" après l'élimination des siens au Parc des Princes (2-1). "C'est une erreur flagrante, donc on met tout le monde en situation de mécontentement", a regretté le patron de l'OL sur la chaîne publique, au sujet de l'ouverture du score, non valable.Avant de pousser le ballon au fond des filets, Adrien Rabiot était en position de hors-jeu et le ballon est préalablement sorti hors des limites du terrain. Ce que n'a pas vu le corps arbitral, et notamment l'arbitre de surface, situé de l'autre côté du but de Mathieu Gorgelin. Au contraire de celui-ci, pourtant placé dans le bon alignement, les joueurs lyonnais n'ont pas vraiment vu le ballon sortir. Sur le coup, ils n'ont pas vraiment contesté. Mais Jean-Michel Aulas a eu accès aux images de télévision et est allé voir les arbitres à la mi-temps.

"J'avais amené l'image pour leur montrer l'erreur"

Le patron de l'OL a confié l'avoir "fait dans une volonté plus éducative qu'avec l'idée de faire une réclamation", a-t-il justifié. "Ils ne voulaient pas m'écouter, car il fallait que les dirigeants parisiens soient présents. On les a donc fait appeler. J'avais amené l'image pour leur montrer l'erreur", a ajouté le patron de l'OL. "C'est dommage car c'était un très bon match, les deux équipes avaient envie de jouer le jeu", a-t-il amèrement regretté.Le président rhodanien ne s'est pas non plus privé d'évoquer d'autres situations où la balance n'a pas penché en faveur de son équipe. "En seconde période, il y a aussi deux, trois situations litigieuses. Alexandre Lacazette m'a dit que son pied d'appui est touché dans la surface (par David Lui, NDLR). Et il y a deux mains de Van der Wiel et Marquinhos", a énuméré le président lyonnais. Si ces mains sont totalement involontaires, l'addition est tout de même salé pour Lyon, qui a pourtant été à la hauteur de l'événement mercredi soir.

Et puis… même si vous chassez le naturel, il revient au galop. Et c'est ainsi qu'en zone mixte, Aulas a fini par lâcher ce qu'il avait sur le coeur : "Bravo à Bruno (Genesio) et son staff d'avoir trouvé la solution sur la façon de jouer contre Paris, c'est-à-dire en essayant d'avoir la possession, mais on repart avec l'impression d'être cocus". Le patron de l'OL a enfin lancé aux journalistes: "Je vous souhaite une bonne année pleine de bons matches et d'arbitrage équitable".