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Présidentielle : François de Rugy fait le choix de rejoindre Emmanuel Macron

Écrit par sur février 22, 2017

François de Rugy, député écologiste de Loire-Atlantique, invité de franceinfo mercredi 22 février, a annoncé son soutien à Emmanuel Macron. Le président du Parti écologiste, créé un an après son départ d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), avait recueilli 3,8% des voix à la primaire de la gauche. "Je choisis de m'engager dans la recomposition politique lancée par Emmanuel Macron", a annoncé mercredi François de Rugy sur franceinfo.Comme les autres candidats de la primaire de la Belle Alliance Populaire, François de Rugy s'était engagé à soutenir le vainqueur de la confrontation, à laquelle ne participait pas Emmanuel Macron, initiateur du mouvement En Marche !. Mais pour le député écologiste, Benoît Hamon a fait "un choix politique au soir de la primaire", en cherchant "un accord de gouvernement avec Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon". Benoît Hamon voulait "reconstituer une forme de gauche rouge-verte, une gauche qui a été beaucoup plus dans l'opposition ces cinq dernières années. Ce n'est pas le rassemblement tel que je le concevais", a expliqué François de Rugy sur franceinfo. "Dans le rassemblement des progressistes, j'incluais Emmanuel Macron, je l'avais dit. Et j'avais dit qu'il faudrait discuter avec lui".

L'avenir de la France préféré à celui du PS

François de Rugy a confirmé qu'il avait rencontré le fondateur du mouvement En Marche ! la semaine dernière, ajoutant qu'"il avait eu des contacts avec lui avant la primaire". Son choix va-t-il pousser d'autres acteurs de la gauche et de ses alliés à trancher ? Le député écologiste a estimé que "beaucoup de ministres" avaient du mal à soutenir Benoît Hamon. "Je vois Jean-Marc Ayrault dire qu'il était dans une position d'attente, qu'il regarderait qu'elle serait la meilleure façon d'éviter un second tour François Fillon, Marine Le Pen (…) Je vois d'autres ministres et non des moindres qui ne s'expriment pas."

François de Rugy s'est aussi affranchi de la déclaration de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, qui place l'unité du PS en tête de ses préoccupations. "Je pense que dans l'élection présidentielle, la préoccupation, ce n'est pas l'avenir des partis, c'est l'avenir de la France dans l'Europe et dans le monde", a répliqué le nouveau soutien d'Emmanuel Macron.