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Premier pilote du constructeur automobile Renault en Formule 1 moderne, le Français Jean-Pierre Jabouille est décédé – Il avait remporté deux Grands Prix, en 1979 en France et l’année suivante en Autriche

Écrit par sur février 2, 2023

Selon les informations de L’Equipe et Auto Hebdo, Jean-Pierre Jabouille est décédé  à l’âge de 80 ans. Le pilote français s’est imposé à deux reprises en Formule 1, en 1979 et 1980 (en France et en Autriche), mais a également obtenu six podiums en 49 Grands Prix. Jean-Pierre Jabouille a été le premier à offrir une victoire à Renault dans la catégorie reine.

Portrait (Wikipedia)

D’origine creusoise, fils d’un architecte1 comme le Clermontois Patrick Depailler et titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Jean-Pierre Jabouille fait ses débuts en sport automobile en 1966, avec la Coupe Renault 8 Gordini. En 1967, il passe à la monoplace avec le championnat de France de Formule 3. Vice-champion en 1968 derrière François Cevert, il est recruté par la firme Alpine, qui en fait son pilote de développement.

Les années suivantes, Jabouille mène de front un programme en Endurance (avec Matra) et en monoplace, avec Alpine, alors engagé en tant que motoriste dans le championnat d’Europe de Formule 2.

En 1979, la Renault confirme son beau potentiel mais à nouveau, doit essuyer en course des ennuis à répétition. Ce n’est qu’au Grand Prix de France à Dijon que Jabouille connaît enfin une course sans problème, ce qu’il met à profit pour remporter sa première victoire et offrir à la motorisation turbo son tout premier succès en Formule 1. Mais cette victoire historique est en partie occultée par le duel que se sont livré son coéquipier René Arnoux et Gilles Villeneuve pour la deuxième place.

Jean-Pierre Jabouille dit à Mauro Forghieri : “Mais Mauro, tu te rends comptes, j’ai gagné le grand prix et personne ne s’intéresse à moi, ils s’intéressent tous à René Arnoux et à Gilles Villeneuve”.

La victoire de Jabouille à Dijon reste son seul résultat de la saison. Le même schéma se reproduit en 1980, où il décroche un nouveau succès en Autriche, au milieu d’un océan d’abandons.

Le plus douloureux d’entre eux a lieu en fin de saison au Canada, où une rupture de suspension l’envoie dans un mur, et le laisse avec les jambes brisées. Avant même sa grave blessure, Jabouille savait qu’il serait remplacé chez Renault par le grand espoir Alain Prost, et avait signé chez Ligier.

Malgré les doutes sur les capacités de Jabouille à revenir au plus haut niveau, Ligier conserve sa confiance dans le pilote français, qui fait son retour à la compétition en 1981 à l’occasion du Grand Prix d’Argentine. Mais rapidement, il s’avère que le « Grand blond » n’a pas retrouvé toutes ses capacités physiques, et à mi-saison, il met un terme à sa carrière en Formule 1, qu’il achève avec l’un des palmarès les plus bizarres : seulement trois arrivées dans les points, mais deux victoires.