Plusieurs personnes du public piquées avec des seringues, hier soir, lors du tournage à Toulon de l’émission de TF1, “La chanson de l’année” présentée par Nikos Aliagas
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juin 4, 2022
“L’émission “La Chanson de l’année” à été à son tour touchée par le phénomène des piqûres à la seringue” écrivent nos confrères de BFM Toulon Var. Selon la station locale de BFM, “quatre personnes ont déclaré avoir été victimes de ces piqûres suspectes lors de l’enregistrement de l’émission de TF1 à Toulon ce vendredi soir, a appris BFM Toulon Var de sources concordantes.
Les personnes piquées se sont présentées au poste de secours avec des traces de seringue mais n’ont toutefois pas fait de malaise.
Il faut savoir que depuis plusieurs jours des rumeurs circulaient sur les réseaux sociaux évoquant un possible “défi” qui consisterait à “piquer” un maximum de gens pendant l’enregistrement de l’émission.
Animée par Nikos Aliagas, la soirée a vu se produire, sur une grande scène de 400m2 installée sur le parking du yacht-club, tous les noms de la chanson française: Juliette Armanet, Bigflo & Oli, Claudio Capeo, Jérémy Frérot, Hyphen Hyphen, Keen’V, Kungs, La Zarra, Christophe Willem, Naps, Soolking ou encore Tayc.
De leur côté les forces de l’ordre avaient publié un tweet en affirmant que de nombreuses forces seraient mobilisées pour surveiller la foule lors de cet enregistrement.
Depuis la fin du mois de mars, près de 350 clientes et clients de lieux ou boîtes de nuit ont porté plainte auprès de la police pour des piqûres reçues au sein d’établissements partout en France. En un mois, en mai, près de 200 plaintes supplémentaires ont été enregistrées auprès des policiers, d’après les informations de France Inter ce lundi.
Un premier chiffre toujours en zone police faisait état de 300 plaintes. Ces chiffres ne comprennent pas les plaintes éventuellement reçues par les gendarmes.
Ces piqûres s’accompagnent parfois de vertiges, de nausées voire de malaises. Le contenu des seringues et les motivation des suspects restent inconnus des enquêteurs.
Dans seulement deux cas, à Roanne et dans les Pyrénées orientales, du GHB, un puissant psychotrope, a été détecté. Aucun auteur présumé n’a été interpellé à ce stade.