Permis de conduire, covoiturage, vélo : ce qu’il faut retenir de la loi sur les mobilités
Écrit par Jonathan PIRIOU sur novembre 26, 2018
Le gouvernement a dévoilé, ce lundi en Conseil des ministres, le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) qui doit être votée courant 2019. Un texte dont l’objectif est de désenclaver les territoires et faire émerger des solutions de transports autres que la voiture individuelle.
En plein mouvement des « gilets jaunes » et en attendant qu’Emmanuel Macron ne lève le voile, ce mardi, sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le gouvernement, par l’entremise de la ministre des Transports Elisabeth Borne, a présenté, ce lundi en Conseil des ministres, le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) qui doit être votée courant 2019.
Assimilé par Elisabeth Borne à une « boîte à outils » dans laquelle élus et opérateurs de transport pourront piocher pour améliorer les déplacements des Français, ce texte, qui vise à améliorer la mobilité au quotidien et planifier la construction et la rénovation d’infrastructures, se compose de quinze mesures clefs.
Rénovations des transports
Le texte de loi couche sur le papier les orientations du gouvernement depuis son arrivée aux affaires à la mi-2017 et les priorités en matière d’infrastructures. Ces dernières sont données aux transports du quotidien et à l’entretien des réseaux existants tant ferroviaire que routier. Un effort particulier est mis sur le désenclavement des territoires avec une enveloppe d’un milliard d’euros pour achever certaines axes routiers. L’Etat entend aussi agir sur la désaturation des grands noeuds ferroviaires et aider les transports en commun. Les grands projets, en revanche, sont réduits à la portion congrue.
subvention des offres de covoiturage
Les collectivités locales pourront subventionner les offres de covoiturage pour en faire une solution de mobilité. La loi leur donnera aussi la possibilité de mettre en place des voies réservées au covoiturage ou aux véhicules les moins polluants sur les grands axes, autoroutes et périphériques.
Création d’«autorités organisatrices de la mobilité»
Le texte prévoit de couvrir l’ensemble du territoire d’une «autorité organisatrice de la mobilité». Cet organe régira la mobilité au sein des communautés de communes et des régions. Ces dernières auront pour mission de coordonner les modes de déplacements sur leur territoire et seront conseillées par des “comités de partenaires” comprenant des usagers et des employeurs.
Des applications d’informations sur la mobilité
Régions et agglomérations devront veiller à ce qu’existent partout des applications donnant toutes les informations sur son trajet et qui permettent de trouver, entre autres, le meilleur itinéraire. Toutes les données sur les offres disponibles devront être rendues publiques d’ici à 2021.