OL – FC Barcelone – “On a peut-être été trop scolaires”
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 20, 2019
Après le match nul obtenu de haute lutte face au Barça (0-0), ce sont surtout les leaders défensifs, Léo Dubois et Anthony Lopes, qui se sont arrêtés au micro en zone mixte. S’ils ont souligné la grosse prestation collective des Gones face à l’armada barcelonaise, ils ont regretté ne pas avoir su mettre la folie nécessaire pour arriver à mieux.
Le formidable outil porte bien son surnom. Dans un Groupama Stadium chauffé à blanc qui ne demandait qu’à s’embraser, l’OL a connu deux matches en un : une première période solide à défaut d’être flamboyante, une seconde à souffrir face aux attaques barcelonaises et arracher, c’est le terme, le nul à domicile (0-0). On attendait les Gones flamboyants devant, ils ont surtout été héroïques derrière.
De quoi satisfaire au premier abord Léo Dubois, symbole de cette solidité défensive nouvelle : “On est satisfait du résultats même si on aurait pu jouer les coups un peu mieux sur certaines situations, surtout en première période“, a-t-il analysé. Un constat partagé par Anthony Lopes : “L’essentiel était aussi de ne pas encaisser de but. On l’a fait de belle manière et avec une solidité défensive et un bloc équipe très compact“, a complété le gardien lyonnais.
On est aussi un peu sur la retenue”
Mais, parce qu’il y a un mais, l’OL espérait mieux. Surtout face à ce Barça-là, loin d’être imprenable même si nettement supérieur. “On a le sentiment d’être satisfaits, mais on est aussi un peu sur la retenue parce qu’on voulait essayer de gagner ce match, a avoué Lopes après coup. Il manque ce but en notre faveur qui nous aurait mis dans de meilleures dispositions pour le match retour.”
Léo Dubois est lui allé un peu plus loin, regrettant sans doute le manque d’audace et de folie de ses compères d’attaque à l’image d’un Memphis Depay passé au travers : “On a respecté le plan de jeu, peut-être un peu trop, a-t-il glissé. On a peut-être été un peu trop scolaires parfois“. Vu des tribunes, hormis via les éclairs de Tanguy Ndombélé, jamais l’OL n’a effectivement su amener ce grain de folie nécessaire à tout exploit européen.