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LES NOTES DES BLEUS : MATUIDI JAMAIS BATTU, LACAZETTE ET RABIOT (TRÈS) EN DEDANS

Écrit par sur octobre 8, 2017

Hugo Lloris (6) : Le capitaine tricolore n’a pas eu grand-chose à faire à Sofia mais il a sauvé les Bleus à un moment, la fin de la première période, où ils souffraient. On se souviendra longtemps de cette double parade devant Nedelev puis Kostadinov qui efface définitivement sa «boulette» en Suède au printemps dernier.

Lucas Digne (6,5) : On craignait le pire pour un joueur qui n’avait disputé que 105 minutes en club cette saison. Finalement, le Barcelonais s’est montré costaud dans son couloir, surtout en première période, où il a multiplié les raids et les bons centres. A l’origine du but de Matuidi, il s’est battu comme un chien sur les deuxièmes ballons. A revoir.

Samuel Umtiti (6) : Malgré un passé commun limité, la paire qu’il a constituée avec Varane s’est révélée solide. Dans des conditions difficiles, «Big Sam» n’a pas fait dans la dentelle, assurant ses dégagements et coupant bien les trajectoires sur les rares chevauchées bulgares. Sans son retour décisif dans les pieds de Delev (88e), la soirée bleue aurait pu mal tourner.

Raphaël Varane (6) : Comme son compère de la charnière centrale, le vice-capitaine des Bleus n’a jamais paniqué, même quand le bateau tricolore a commencé à tanguer, en fin de première période et après le repos. Impérial de la tête, impeccable dans ses relances, le Madrilène a dégagé une sérénité impressionnante dans un contexte hostile. La force tranquille.

Djibril Sidibé (6) : Joueur ayant touché le plus de ballons (89) sur la pelouse du Stade Vasil Levski, le Monégasque est à créditer d’une belle prestation. Tranchant dans son couloir en première période, il s’est évertué à combiner avec Tolisso et Lacazette. Un coup de coude de Manolev dans le visage n’a pas eu raison de son impressionnante débauche d’énergie. Moins en vue après le repos et parfois pris dans son dos, il s’est bien ressaisi dans le dernier quart d’heure.

Corentin Tolisso (6) : Précieux dans l’entrejeu, efficace, agressif et capable de se montrer audacieux dans la moitié de terrain adverse, le Munichois n’a pas déçu samedi soir. A l’aise dans un 4-3-3 qui sied parfaitement à ses qualités, il a souvent mis les Bulgares à la faute. Doit réussir à garder son calme.

N’Golo Kanté (non noté) : Jusqu’à sa blessure à la cuisse gauche et sa sortie prématurée (34e), «NG» avait parfaitement fait le boulot. Son remplacement par AdrienRabiot (3) a coïncidé avec la baisse de régime des Bleus. Sans s’échauffer, le Parisien s’est installé à un poste de sentinelle qu’il n’apprécie pas. Toujours est-il qu’il s’est totalement raté. Jamais dans le coup, pas assez agressif et coupable d’un laisser-aller inquiétant à ce niveau, le milieu de terrain a rendu une faible copie.

Blaise Matuidi (7) : Jamais placé. Souvent gagnant. Profitant du forfait de Paul Pogba, le Turinois s’est montré en grande forme. Son but dès la 3e minute -le 9e en sélection- l’a parfaitement lancé, prouvant une nouvelle fois ses qualités de puncheur. Vrai guide pour ses partenaires dans le combat et l’abnégation, Matuidi a encore une fois prouvé qu’il était un pion essentiel aux Bleus et qu’il ne faut jamais l’enterrer. A piqué du nez après la pause.

Kylian Mbappé (4): Son plus mauvais match en sélection. Pourtant aligné dans une attaque à trois, comme au PSG, le gamin de Bondy est passé à côté de sa rencontre, donnant l’impression parfois de trop en faire. Excès de confiance ou manque de confiance en ses partenaires ? Toujours est-il qu’il a trop souvent voulu faire la différence tout seul et ça a fini par se voir. Décevant.

Alexandre Lacazette (3) : Titulaire à la place de Giroud, le Gunner s’est manqué. Dans les grandes largeurs. Son début de rencontre, incisif, laissait penser à une bonne copie… que l’on attend toujours. Manque d’inspiration, de poids et de vitesse sur certains choix. Pas certain que Deschamps lui offre une telle chance mardi contre la Biélorussie.

Antoine Griezmann (5,5) : Meilleur attaquant du trio, le Madrilène a régalé avec son sens du jeu sur le but de Matuidi (3e). Il aurait pu marquer s’il avait trouvé le cadre (26e) et n’a pas ménagé ses efforts dans le repli défensif. Est-ce sa collaboration avec Diego Simeone qui lui fait tant aimer le combat ? A Sofia, il ne s’est jamais caché, se comportant en leader à défaut de briller devant le but.