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Motion de censure en Espagne : Mariano Rajoy admet sa défaite avant même le vote

Écrit par sur juin 1, 2018

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a reconnu sa défaite vendredi matin, avant même le vote sur la motion de censure au Parlement, et a déjà félicité son successeur, le socialiste Pedro Sanchez.

Une page de l’histoire politique espagnole se tourne. Au pouvoir depuis décembre 2011, Mariano Rajoy, 63 ans, avait survécu à plusieurs crises majeures, de la récession, face à laquelle il a imposé une sévère cure d'austérité, aux mois de blocage politique en 2016 jusqu'à la tentative de sécession de la Catalogne en 2017. Mais la condamnation de son parti, le Parti populaire (PP), pour corruption est en passe de provoquer la chute du chef du gouvernement, qui a reconnu, vendredi 1er juin, avant même le vote, qu'une majorité des députés allait l'approuver la motion de censure déposée par le Parti socialiste (PSOE) de Pedro Sanchez.

"Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sanchez va être le nouveau président du gouvernement", a-t-il déclaré en félicitant son rival.

La motion de censure votée à partir de 11h01 (9h01 GMT), a annoncé vendredi la présidente de la chambre basse du Parlement espagnol, Ana Pastor.

Pedro Sanchez a reçu le soutien de six partis totalisant 180 voix à la chambre basse du Parlement pour voter la motion de censure, soit plus que la majorité absolue des 176 voix nécessaires.

Le soutien décisif est venu du Parti nationaliste basque (PNV) qui a fait savoir qu'il avait décidé de voter la censure. Deux partis indépendantistes catalans ainsi que Podemos (gauche), un autre petit groupe basque et un parti des îles Canaries ont déclaré qu'ils soutiendraient la motion de censure.

Pedro Sanchez a déclaré jeudi que s'il prenait le pouvoir, il s'en tiendrait au budget approuvé par Mariano Rajoy. Mais avec seulement 84 sièges sur un total de 350 à la chambre basse du Parlement, les socialistes devraient avoir des difficultés à gouverner, ce qui signifie que des élections anticipées ne sont pas à exclure.