Mort du petit Emile: Des traces de sang ont été retrouvées sur la jardinière saisie la semaine dernière par les enquêteurs au Haut-Vernet

Selon BFMTV, une ou plusieurs traces de sang ont été détectées sur un bac à fleurs saisi la semaine dernière devant l’église Saint-Martin, au Haut-Vernet. A l’heure actuelle, on ne sait pas si les traces de sang sont d’origine humaine ou animale.

“Si l’origine est humaine, les enquêteurs vont essayer d’y extraire un ADN, afin de savoir à qui appartient ce sang et de le mettre en corrélation avec les traces ADN retrouvées sur les ossements du petit Émile”, précisent nos confrères. La jardinière est en cours d’expertise à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise.

Emile, âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver pour les vacances d’été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de « ratissages judiciaires », aucune trace de l’enfant n’avait pu être retrouvée.

Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Les juges d’instruction, qui pilotent l’enquête à Aix-en-Provence, avaient déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes, notamment des spécialistes de « l’ingénierie scène de crime », des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains.

Ils ont pu retrouver des vêtements et un petit bout d’os, dans la même zone. Pour autant, ces découvertes n’ont à ce jour pas permis de déterminer les causes de la mort de l’enfant.

En février dernier, plusieurs centaines de personnes, des proches mais aussi des anonymes, ont participé, à la messe d’obsèques du petit Emile, célébrée 19 mois jour pour jour après sa disparition, en la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var).