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Moins de trois mois après l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, une réouverture partielle du site Seveso est en vue après l’avis positif d’un comité

Écrit par sur décembre 11, 2019

Moins de trois mois après le spectaculaire incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, une réouverture partielle du site Seveso est en vue après l’avis positif mardi d’un comité que le préfet a promis de suivre. Le Comité départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) s’est prononcé en faveur d’une réouverture partielle, et le préfet «a confirmé qu’il suivrait cet avis», a indiqué à l’AFP la préfecture de Seine-Maritime.

Cette dernière fait état de 20 votes pour, quatre contre (Métropole de Rouen, UFC Que choisir, France nature environnement (FNE) et Union régionale des médecins libéraux) et une abstention (un maire). L’avis du Coderst, composé de 24 membres dont six représentants de l’Etat, rejoint celui donné la semaine dernière par la Direction régionale de l’Environnement, qui avait jugé le dossier de l’entreprise «techniquement sérieux et crédible».closevolume_off

La préfecture a précisé mardi dans un communiqué que la réouverture concernait «deux ateliers chargés de mélange de produits» et s’accompagnait d’«une réduction drastique des stockages des produits finis conditionnés ainsi que d’une diminution du stockage de matières premières». Le préfet Pierre-André Durand «rappelle qu’aucune réouverture totale ne pourra en tout état de cause intervenir à l’identique».

Selon une source proche du dossier, «aucune réaction chimique n’a lieu lors des mélanges» auxquels Lubrizol souhaite procéder.

Mais d’après cette source, le projet inclut notamment un «stockage d’antioxydants en poudre (matières classées +dangereux pour l’environnement+) et sous format liquide (matières classées +nocif +)». Nombre d’élus locaux continuent de s’opposer à la reprise de ce site touché le 26 septembre par un incendie qui a entraîné un panache de fumée noire de 22 km de long et suscite toujours des inquiétudes.