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Moins de champagne et de saumon ont été vendus en supermarché en fin d’année 2023, au bénéfice des vins mousseux et de la truite, en raison de la hausse des prix lors des fêtes

Écrit par sur janvier 20, 2024

Des “alternatives plus accessibles” pour compenser l’envolée des prix lors des fêtes: moins de champagne et de saumon ont été vendus en supermarché en fin d’année 2023, au bénéfice des vins mousseux et de la truite, selon le spécialiste NielsenIQ.

“La descente en gamme est une réalité même à Noël”, explique NielsenIQ dans son bilan des ventes en fin d’année 2023. Le spécialiste de l’étude des ventes en grandes et moyennes surfaces a noté un recul de plus de 14% des ventes de champagne du 30 octobre au 31 décembre 2023 par rapport à l’année précédente.

Il s’agit toutefois de ventes en volume, pas en valeur. Cela signifie que moins de bouteilles de champagne ont été vendues qu’en 2022, pas que le chiffre d’affaires a forcément baissé ou que les Français ont au global moins dépensé pour du champagne.

Au global, NielsenIQ indique que le chiffre d’affaires sur la catégorie des produits festifs (armagnac, escargots, champagne, foies gras, mousseux, poissons fumés…) a progressé de 4,7% par rapport à 2022.

Les ventes de saumon fumé en volume ont reculé de 6,7% tandis que celles de truite fumée, généralement moins onéreuse, ont progressé de 11%. De même le volume de bouteilles de vin mousseux, alternative moins chère au champagne, vendu en grande surface, a cru de 4,6%.

L’inflation s’est un peu assagie en France en 2023, atteignant 4,9% en moyenne annuelle, le ralentissement des prix de l’énergie ayant contrebalancé l’accélération dans l’alimentation, a indiqué vendredi l’Institut national de la statistique.

Sur deux ans, les prix dans l’alimentaire ont grimpé de plus de 20%.

NielsenIQ a en outre tracé une ligne entre “d’un côté les Français qui sont encore dans la capacité de consommer selon leurs habitudes, et de l’autre ceux qui sont dans l’obligation de réaliser des arbitrages”.

“Les foyers les plus petits, âgés et aisés ont continué de développer leurs achats de produits festifs, alors que dans le même temps les foyers les plus grands, jeunes et modestes les ont réduits fortement”, note encore NielsenIQ.

Cette distinction est aussi géographique: l’entité observe que “la consommation de produits festifs résiste davantage dans l’ouest du pays” mais “se réduit de manière marquée dans l’est et autour des grosses agglomérations”.