En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Emission en cours

Nouveaux Artistes

12:30 13:00

Upcoming show

Nouveaux Artistes

12:30 13:00


Météo France lève l’alerte rouge – 31 départements sont en vigilance orange, dont 7 pour orages

Écrit par sur juillet 26, 2019

Le député La France Insoumise (LFI) Alexis Corbière a reproché vendredi au gouvernement son «grand show» et sa communication sur la canicule alors que sa politique «met en danger la planète».

«Si la seule réponse du gouvernement, c’est que les ministres passent leur journée d’hier à distribuer des gourdes d’eau fraîche, c’est sympa, merci! (…) Mais c’est pas le grand show qu’on leur demande, c’est des actions qui limitent» le réchauffement climatique, a reproché le député de Seine-Saint-Denis sur RTL.

«Ils ont été choqués par le syndrome Mattei 2003», a-t-il ajouté, en faisant référence au ministre de la Santé de l’époque Jean-François Mattei «qui venait dire +il n’y a pas de problème alors qu’il y avait 20.000 morts+».

Les autorités avaient été vivement critiquées lors de la canicule de 2003 qui avait fait quelque 15.000 morts. Jeudi, de nombreux ministres étaient sur le pont pour afficher la mobilisation du gouvernement. Comme la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson qui a distribué des gourdes d’eau sur un marché du Tarn.

«Bande d’hypocrites, votre gourde d’eau fraîche est peu par rapport au traité de libre-échange et aux mesures économiques qui ne rompent pas avec ce système et vous mettez la planète en danger!», a accusé Alexis Corbière, en dénonçant une nouvelle fois la ratification du Ceta qui participe selon lui au «grand déménagement de la planète».

«Ce n’est pas que monsieur Macron, ce n’est pas que ce gouvernement, mais ils ne tranchent pas, ils ne mènent pas une rupture pour aller vers la transition écologique», a-t-il ajouté.

Le point ce matin sur la situation après une journée caniculaire

Après plusieurs jours de canicule et des températures records, le mercure va «dégringoler» à partir de vendredi par l’ouest à la faveur de l’arrivée d’une perturbation orageuse.

L’alerte rouge canicule a été levée dans les vingt départements allant du Nord de l’Hexagone à l’Ile-de-France qui avaient été placés dans cette situation depuis mercredi, a annoncé Météo France dans un bulletin diffusé à 06h00.

Le nombre de départements placés en vigilance orange a quant lui baissé de 60 à 31, a ajouté Météo-France.

42,6°C à Paris, chaleur historique également à Lille, Strasbourg et une cinquantaine d’autres villes, nuit la plus chaude jamais mesurée en France: au paroxysme de la canicule, la France a souffert jeudi sous des températures dépassant les 40°C alors que Météo-France annonçait pour vendredi une chute très importante des températures sur l’ouest du pays et l’arrivée de pluies.

Le thermomètre va chuter de façon spectaculaire sur l’ouest du pays, en liaison avec une dégradation orageuse, tandis que la chaleur résistera à l’est, a annoncé Météo France.

Au lever du jour et jusqu’à la mi-journée, le ciel sera très chargé et chaotique à l’ouest d’un axe Lille-Toulouse.

L’après-midi, les orages se multiplieront à l’est d’un axe Lille-Limoges jusqu’au Grand-Est et sur tout le Massif central et Rhône-Alpes avec du vent de sud sensible.

Ils deviendront localement violents notamment entre les Ardennes et le plateau lorrain. Sous ces forts orages, de la grêle ou de fortes rafales de vent peuvent être observées. De même, les pluies seront soutenues sur le Massif central.

Seul le rivage méditerranéen restera à l’écart de ce temps agité en conservant un ciel bien dégagé avec toutefois un temps plus mitigé et parfois légèrement pluvieux sur le Roussillon et avec aussi quelques orages l’après-midi sur la Corse. La tramontane soufflera modérément.

Avec la baisse attendue des températures, la circulation différenciée, instaurée en raison de pics de pollution à l’ozone, sera levée vendredi à Paris et Lille.

Alors que le seuil des 40°C n’était dépassé en France que de façon très exceptionnelle il y a un demi-siècle, des maximales jusqu’à plus de 43°C ont été observées sur une grande partie du pays.

Paris a battu son record absolu datant de plus de 70 ans (40,4°C en 1947), avec 42,6°C. La chaleur record du jour a été observée à Saint-Maur, en Ile de France, où le mercure est monté à 43,6°C.

Il a fait 41,5°C à Lille, 40 à 41° C ont été atteints entre Dieppe et Dunkerque, «du jamais vu pour les côtes de Manche ou de mer du Nord», souligne Meteo France.

A Amiens il a fait 41,7°C, 41,3°C à Rouen, 39,7°C à Caen, 41,7°C à Bourges, 41,6°C à Blois, 40,8°C à Tours, 41,1°C au Mans, 38,9°C à Strasbourg et 41,6°C à Auxerre.

La nuit avait déjà été étouffante, «la plus chaude de l’histoire du pays» en moyenne.

En Ile-de-France, l’AP-HP évoquait jeudi soir une tendance à la hausse «significative des appels pour des pathologies en lien avec la chaleur, une augmentation des interventions des secours ainsi que potentiellement une augmentation des hospitalisations de patients âgés».

Des incendies ont ravagé plusieurs milliers d’hectares de cultures et de végétation en Normandie, dans le Centre, les Hauts-de-France et en Lorraine jeudi, sous l’effet conjugué de la canicule et de la sécheresse, a-t-on appris auprès des préfectures et des pompiers.

«C’est une situation inédite dans le département du Loiret», a déclaré à l’AFP Ludovic Pierrat, secrétaire général adjoint de la préfecture. «On avait prévu des incendies mais pas de cette ampleur.»

Vers 20H00, environ 500 hectares de cultures, essentiellement du chaume, et 100 hectares de forêts avaient brûlé, avec des fronts de flamme atteignant parfois 2 kilomètres, selon la préfecture.

«Avec la sécheresse et la chaleur cumulées, la moindre étincelle provoque un feu», a indiqué M. Pierrat.

Quatre maisons ont également été incendiées sans faire de victime et 250 pompiers ont été mobilisés. Des feux étaient encore en cours en début de soirée.

Dans l’Eure, où les températures ont dépassé localement 42°C, «près de 800 ha ont brûlé depuis 13H00», a indiqué la préfecture dans un communiqué.

«Des renforts des départements voisins ont été demandés (…) portant les effectifs des sapeurs-pompiers à près de 400 personnes», a précisé la préfecture. Jeudi soir, sur la quinzaine de feux recensés, 6 étaient encore en cours, selon la même source.