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MESURES ALLÉGÉES, INDICATEURS EN BAISSE… LE COVID-19 EST-IL DERRIÈRE NOUS?

Écrit par sur février 1, 2023

Trois ans jour pour jour après avoir qualifié la maladie d'”urgence de santé publique de portée internationale”, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé ce lundi de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19. Si l’OMS estime que la pandémie “est probablement à un point de transition”, elle regrette que la surveillance et le séquençage génétique, qui permettent de suivre l’évolution du virus et ses déplacements, aient fortement chuté.

Comme la vaccination, souligne l’OMS, que ce soit dans les pays pauvres faute de sérums, de moyens et de méfiance, ou dans les pays mieux lotis où une lassitude se fait jour et où le mouvement antivax a semé le doute.

Abandon de la stratégie du “tester, tracer, isoler”

Après la neuvième vague fin décembre, les indicateurs sont en baisse en France et la situation sanitaire en amélioration, avec moins de 16.000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25.000 fin décembre. D’après le site Covid Tracker, le nombre de contaminations a également chuté en un mois, de plus de 20.000 à moins de 5000 par jour en moyenne. Selon les chiffres de Santé Publique France, au 25 janvier, les hospitalisations ont diminué de 32,6% en sept jours, les morts de 31,9% et les admissions en réanimation de 34,1%.

La France lève même dès ce mercredi certaines des dernières mesures de restriction. Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront désormais plus possibles. La fin de la mesure, prévue tout d’abord “au plus tard” à la fin de l’année 2023, a donc été avancée.

Tombés en désuétude sur fond de chutes des cas, “l’isolement systématique” des cas positifs et “la réalisation d’un test” au bout de deux jours pour leurs contacts ne seront par ailleurs plus requis. Enfin le suivi des “cas contacts”, via le service “contact Covid” géré par l’Assurance maladie, va quant à lui cesser définitivement.

Les médecins, eux, restent prudents. “C’est un pari calculé, une décision dans la continuité”, commente auprès de BFMTV.com Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, dans les Hauts-de-Seine. “Est-ce que c’est le bon moment? Difficile de le dire”, s’interroge-t-il.

De son côté, l’épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 de l’Académie nationale de médecine Yves Buisson estime la décision “parfaitement cohérent(e) avec la situation actuelle”, décrivant des “mesures du début de la pandémie”.