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Marseille : Une ex-infirmière et un ancien interne condamnés pour homicide involontaire après l’administration d’une dose de morphine dix fois supérieure à la prescription

Écrit par sur janvier 28, 2024

Une ex-infirmière et un ancien interne condamnés  à deux ans et 15 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire après l’administration d’une dose de morphine dix fois supérieure à la prescription. Les faits remontent à 2014 sur un patient âgé de 80 ans, hospitalisé pour des soupçons d’AVC et qui s’était luxé l’épaule en tombant dans sa chambre à l’Hôpital Nord.

La confusion entre la prescription de 5 milligrammes faite oralement par l’interne, et l’administration de cinq ampoules de 10 milligrammes, opérée par l’infirmière lui avait été fatale.

Cette surdose «est en lien direct avec le décès et, en l’état de vos connaissances et de vos diplômes, vous n’auriez pas dû commettre cette erreur», a indiqué la présidente du tribunal Lola Vandermaesen à l’infirmière présente à la barre.

Lors du procès, le 8 janvier, la soignante qui exerce désormais en libéral, avait soutenu avoir demandé à l’interne et obtenu la validation de cinq ampoules, ce qu’a toujours contesté le jeune médecin soulignant qu’on ne prescrit jamais en volume mais seulement en quantité. «Si elle avait prononcé le terme ampoule, je l’aurais reprise», avait-il précisé.

Devenu chirurgien orthopédique, il est également condamné pour homicide involontaire en raison d’une violation manifeste de la règle selon laquelle ce type de médicament doit être prescrit par écrit et non oralement.

Or, c’est après l’administration de la morphine que l’interne avait régularisé sa prescription sur une ordonnance.