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MALGRÉ LES PLUIES, UN TIERS DES NAPPES PHRÉATIQUES NE SONT PAS ASSEZ RECHARGÉES AVANT LE PRINTEMPS

Écrit par sur mars 15, 2024

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BFGM) a publié le 14 mars un bilan sur l’état des nappes phréatiques. Alors que des pluies abondantes se sont abattues sur la France ces derniers mois, 36% d’entre elles se situeraient encore en dessous des niveaux normaux.

A l’approche du printemps, dans quel état se trouvent les nappes phréatiques? D’après un bilan du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié le 14 mars, 46% de ces nappes d’eau sont remplies au-dessus des normales au 1er mars. Un résultat positif qui s’explique par les pluies abondantes tombées sur plusieurs régions depuis le mois de novembre.

Toutefois, en dépit de ces précipitations, plusieurs nappes phréatiques ne sont pas assez rechargées. 36% resteraient ainsi en-dessous des normales, notamment sur le centre du pays, entre Orléans et Perpignan.

DES PRÉCIPITATIONS INSUFFISANTES POUR COMBLER LE MANQUE

Ces chiffres ne prennent pas encore en compte la tempête Monica, mais ses effets devraient être “largement limités”, annonce le BRGM. Le phénomène inquiète, à quelques jours du printemps. Dans le département des Pyrénées-Orientales, à Céret, il est tombé 4 mm d’eau en janvier et 30 mm en février. C’est cinq fois moins que la normale à cette période.

On voudrait qu’il pleuve un peu partout pareil, mais, quand on voit des pluies très faibles, ça ne suffit pas pour recharger, ou alors quand les pluies sont trop violentes, l’eau n’a, à l’inverse, pas le temps de pénétrer dans les sols et elle ruisselle, d’autant plus avec l’artificialisation des sols, ce qui fait qu’elles ne vont jamais retrouver leur nappe”, explique Esther Crauzer-Delbourg, économiste et spécialiste de l’eau.

LES CONSÉQUENCES DES VAGUES DE CHALEUR

Les températures inhabituelles enregistrées au début de l’année y sont aussi pour quelque chose. D’après la spécialiste, elles auraient même aggravé la situation.