L’Europe doit faire le gros du travail », mais avec le soutien des Etats-Unis, affirme Keir Starmer à la suite du sommet des alliés de Kiev

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Olaf Scholz espère le maintien du soutien américain à l’Ukraine

Le chancelier allemand a exprimé, dimanche à l’issue du sommet de Londres, l’espoir que les Etats-Unis poursuivront leur soutien à l’Ukraine. « Le soutien international et transatlantique à l’Ukraine reste important pour la sécurité du pays et de l’Europe », a dit Olaf Scholz devant la presse.

Il a été « de nouveau confirmé » que ces alliés « souhaitent soutenir l’Ukraine », a expliqué M. Scholz, dont le pays est le premier fournisseur d’aide à Kiev depuis le début de l’invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros. L’Ukraine est « victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous », a-t-il martelé. Cela signifie que « nous devons et voulons agir en conséquence », en ayant le devoir de « soutenir l’Ukraine financièrement et militairement », en incluant l’Allemagne, a poursuivi le chancelier sortant.

Pour la suite du conflit, il serait « très utile que les bombardements cessent, que ce soit par air ou mer », pour obtenir « le point de départ pour des négociations qui pourraient ensuite se poursuivre », selon le dirigeant allemand, qui est appelé à bientôt céder sa place au conservateur Friedrich Merz. A l’issue du conflit, il sera « essentiel que chaque future architecture de paix repose sur le fait que l’Ukraine puisse se défendre seule et disposer d’une armée forte », a ajouté le chancelier.L’Occident doit résister au « chantage et à l’agression » de la Russie, estime Donald Tusk

Le premier ministre polonais a insisté, dimanche, sur le fait que l’Occident doit résister au « chantage et à l’agression » de la Russie, appelant à l’unité entre l’Europe et les Etats-Unis au sujet de l’Ukraine.

Il s’agit d’envoyer un message clair au président russe, Vladimir Poutine, « que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son agression », a déclaré M. Tusk, en ajoutant que « tout doit être fait pour garantir que l’Europe et les Etats-Unis parlent d’une seule voix ».Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
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Les participants au sommet de Londres vont maintenir l’aide militaire à l’Ukraine et la pression économique sur la Russie, déclare Keir Starmer

Les alliés européens de l’Ukraine entendent « maintenir l’aide militaire pour renforcer l’Ukraine » et « cet argent proviendra des actifs saisis à la Russie », a déclaré, dimanche à Londres, le premier ministre britannique, Keir Starmer, à l’issue du sommet sur l’Ukraine.

Le Royaume-Uni et la France vont travailler ensemble avec l’Ukraine afin de présenter un plan de paix « pour arrêter les combats » qui sera ensuite présenté à Washington, a fait savoir le premier ministre, qui a appelé à une « coalition de bonnes volontés » pour soutenir l’Europe et l’Ukraine. « Je ne m’engagerais pas sur cette voie si je ne pensais pas qu’elle aboutirait à un résultat positif pour que nous avancions ensemble, l’Ukraine, l’Europe, le Royaume-Uni et les Etats-Unis », a-t-il insisté.

Keir Starmer et Emmanuel Macron s’étaient déjà dits prêts à déployer des troupes en Ukraine afin d’aider à préserver la paix si un accord était signé pour mettre fin à la guerre. Les autres pays qui souhaitent contribuer « intensifieront dès maintenant et de manière urgente leur préparation », a ajouté le dirigeant britannique.

« L’objectif des réunions d’aujourd’hui était de se mettre d’accord sur notre discours visant à renforcer l’Ukraine pour le bien de tous » et afin que Kiev se trouve dans une position de force lors des négociations avec les Etats-Unis, a-t-il dit.

Keir Starmer a par ailleurs annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d’acheter 5 000 missiles de défense aérienne fabriqués à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d’euros).L’Europe doit faire le gros du travail », mais avec le soutien des Etats-Unis, affirme Keir Starmer

Le premier ministre britannique a déclaré, dimanche à Londres, à l’issue du sommet sur l’Ukraine, que l’Europe devait « faire le gros du travail », mais avec le soutien des Etats-Unis. « Je n’accepte pas que les Etats-Unis soient un allié peu fiable, il n’y a pas deux pays aussi étroitement alignés que nos deux pays », a souligné M. Starmer.

« Nous sommes aujourd’hui à un carrefour de l’histoire », a ajouté le premier ministre britannique. « Ce n’est pas le moment de parler davantage. Il est temps d’agir et de s’unir autour d’un nouveau plan pour une paix juste et durable. »