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Les Républicains toujours en panne d’unité

Écrit par sur novembre 8, 2015

Les régionales de décembre s’annoncent favorables à la droite, mais les candidats à la primaire ont de nouveau séché, samedi, le discours de Sarkozy.

 L'unité est difficile à réaliser, elle demande des efforts sur le long terme. C'est Nicolas Sarkozy qui le dit, salué par une ovation debout par les quelque 2.000 conseillers nationaux (le parlement des Républicains), et les responsables présents à la Mutualité, notamment Laurent Wauquiez, secrétaire général, Jean-Pierre Raffarin, président du Conseil national, Christian Estrosi, Brice Hortefeux, Luc Chatel, Eric Woerth ou Eric Ciotti.

Sans Juppé, Fillon, Le Maire et… NKM

 « A vingt-neuf jours des régionales, je n'accepterai aucune exception à cette unité. La presse étalerait nos divisions. Réfléchissez, pas avec vos tripes de militants, mais avec votre cœur de Français », a lancé Nicolas Sarkozy à ses troupes.
Selon lui, « chacun peut avoir des différences. Mais l'unité est une stratégie pensée et réfléchie », a-t-il ajouté, alors que son parti est allié dans toutes les régions avec les centristes de l'UDI, et même avec le MoDem (sauf en Bourgogne-Franche-Comté, où le parti de François Bayrou conduit sa propre liste).
Des paroles qui n'ont toutefois pas masqué l'absence des principaux candidats à la primaire, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire (ce dernier devant se déclarer courant 2016). Les mêmes avaient déjà séché les discours de La Baule (5 septembre) et du Touquet (12 septembre), faisant fulminer un membre de l'équipe dirigeante pour qui« ça finit par ressembler à un boycott ».
Empêché de se rendre à Paris pour cause de trafic perturbé à l'aéroport d'Orly (lire ci dessous), le maire de Bordeaux (qui de toute façon avait prévu de quitter la Mutualité avant le discours de Nicolas Sarkozy pour un meeting de campagne en Corrèze) avait lancé sur son compte Twitter : « Dommage ! J'avais préparé un bon discours ».
Qu'à cela ne tienne… A l'heure où Nicolas Sarkozy entamait son discours, Alain Juppé a publié intégralement le sien sur son blog, pour dire que « les élections des 6 et 13 décembre ont un enjeu national ». « Nous avons à nous battre sur deux fronts », écrit l'ancien Premier ministre, « contre le Front national » et pour « la préparation de l'alternance au pouvoir socialiste ».
Absents également : François Fillon, en déplacement à La Réunion pour soutenir les candidats locaux, et Bruno Le Maire, présent le matin avant de s'éclipser pour le Salon Made in France, porte de Versailles.
La numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'est envolée pour le Liban visiter des camps de réfugiés, est aussi partie avant le discours de Nicolas Sarkozy.

à chaud

Le " coup de balai " de Dupont-Aignan

> Nicolas Dupont-Aignan, tête de liste de Debout la France pour les régionales en Île-de-France, a présenté samedi ses listes « citoyennes » pour donner « un grand coup de balai » et ne pas laisser la région « kidnappée par Hollande ou Sarkozy ».
> « L'enjeu, c'est d'avoir des listes qui ressemblent aux électeurs et connaissent leurs préoccupations. On ne veut pas laisser la région kidnappée par Hollande ou Sarkozy », a déclaré Nicolas Dupont-Aignan, précisant que « (Claude) Bartolone, c'est Hollande président de région par procuration et (Valérie) Pécresse, c'est de même nature, c'est Sarkozy président par procuration ».
> Claude Bartolone (PS) et Valérie Pécresse (Les Républicains) sont au coude à coude dans les sondages, qui donnent le président de Debout la France non loin de la barre des 10 %, seuil nécessaire au maintien au second tour, son objectif.