Les contours du grand oral du bac dévoilés
Écrit par Jonathan PIRIOU sur février 13, 2020
Prendre la parole en public de manière claire et convaincante », démontrer ses « qualités oratoires », « argumenter et relier les savoirs »… voilà quelques-unes des ambitions du grand oral, nouveauté et pièce maîtresse du « bac Blanquer ». Une note de service qui paraît le 13 février au Bulletin officiel de l’éducation nationale en détaille les objectifs et l’organisation. Le grand oral est l’une des deux « épreuves terminales » du bac, avec la philosophie. Il verra le jour avec la session 2021, mais doit être préparé sur l’ensemble du cycle terminal – soit dès cette année, pour les élèves de première.
L’épreuve est notée sur 20 et coefficientée 10. Le jury commence par désigner l’une des deux « questions » préparées pendant l’année. Ces questions, choisies par l’élève plusieurs mois en amont, sont « adossées » à l’une ou l’autre de ses matières de spécialité, ou à ces deux matières de manière transversale. Le candidat dispose de vingt minutes pour préparer sa réponse.
L’élève est encouragé à « préciser » et « approfondir sa pensée »
L’épreuve se déroule ensuite en trois temps. Pendant cinq minutes, l’élève présente son exposé – « debout » et « sans note », précise le texte officiel. Suivent dix minutes d’échange avec le jury, où l’élève est encouragé à « préciser » et « approfondir sa pensée ». Il peut être interrogé sur « toute partie du programme » de ses enseignements de spécialité, de manière à « évaluer la solidité de ses connaissances ».
Enfin, une troisième séquence de cinq minutes est consacrée à un échange sur le projet d’orientation du candidat. Il devra expliquer « en quoi la question traitée éclaire son projet de poursuite d’études, voire son projet professionnel ». Les deux membres du jury sont des enseignants extérieurs au lycée, dont au moins un dans une discipline de spécialité de l’élève.