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Le parquet de Paris ouvre une enquête pour “abus de confiance”, après les révélations sur les passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla.

Écrit par sur décembre 29, 2018

Le parquet de Paris ouvre une enquête pour “abus de confiance”, après les révélations sur les passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla.
Le parquet de Paris indique avoir ouvert une enquête, après le signalement du Quai d’Orsay sur “des faits susceptibles d’être reprochés à Alexandre Benalla en raison de la non restitution et de l’usage de deux passeports diplomatiques”. Elle a été confiée à la brigade de la répression de la délinquance à la personne de Paris.

La crise qui couvait depuis le début de la semaine après les révélations sur les activités en Afrique d’Alexandre Benalla a explosé vendredi avec la confrontation entre l’Élysée et l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, qui a dit maintenir des “relations” et des “échanges réguliers” avec “certains membres de la présidence”, dans une lettre adressée au cabinet d’Emmanuel Macron, dont l’AFP a obtenu copie.

M. Benalla reproche à Patrick Strzoda, directeur du cabinet d’Emmanuel Macron à qui la lettre est adressée, de ne pas lui avoir “transmis directement (ses) interrogations” au lieu de “les porter sur la place publique”, “au regard des relations que j’entretiens avec certains membres de la présidence, et des échanges réguliers que j’ai avec eux”.

M. Strzoda l’avait sommé de s’expliquer sur “d’éventuelles missions personnelles et privées” menées “comme consultant” alors qu’il était “en fonction à l’Élysée”.

Il lui répond qu’il n’avait “jamais effectué de missions personnelles et privées” durant ses fonctions à l’Élisée et n’avoir “a fortiori jamais reçu directement ni indirectement de rémunérations en résultant”. En outre dans ses activités actuelles, il ne s’est “jamais prévalu d’une quelconque recommandation ou appui de la présidence de la République dans le cadre de (s)es nouvelles activités, et le prétendre serait purement mensonger” et “diffamatoire”, affirme-t-il.

L’Élysée a repoussé sur le Quai d’Orsay, disant avoir, dès son renvoi pour motif disciplinaire en juillet, “demandé aux administrations compétentes” de récupérer les passeports.

Le Quai d’Orsay a annoncé dans la foulée l’intention de Jean-Yves Le Drian de saisir le parquet, “sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale” qui enjoint tout représentant des autorités de le faire s’il a connaissance d’un crime ou d’un délit. Le ministère affirme avoir réclamé en juillet, puis en septembre la restitution des deux passeports. Le signalement auprès du procureur de la République était en cours d’analyse vendredi soir, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.