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Le gouvernement iranien confirme dans un communiqué le décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère : “Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (…) a sacrifié sa vie pour la nation”

Écrit par sur mai 20, 2024

Âgé de 63 ans, l’ayatollah Raïssi était considéré comme un ultraconservateur et un partisan assumé de l’ordre. S’étant présenté comme le champion des classes défavorisées et de la lutte contre la corruption, Ebrahim Raïssi avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d’un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle, et l’absence de concurrents de poids.

Il avait succédé au modéré Hassan Rohani, qui l’avait battu à l’élection présidentielle de 2017 et ne pouvait plus se représenter après deux mandats consécutifs.

Ces derniers mois, Ebrahim Raïssi s’était présenté comme un adversaire résolu d’Israël, l’ennemi juré de la République islamique, en apportant son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le début, le 7 octobre, de la guerre qu’Israël lui livre dans la bande de Gaza.

Il avait ainsi justifié l’attaque inédite lancée par l’Iran le 13 avril contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart avaient été interceptés avec l’aide des États-Unis et de plusieurs autres pays alliés, comme la France. Ebrahim Raïssi figurait sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés pour “complicité de graves violations des droits humains”, accusations balayées comme nulles et non avenues par les autorités de Téhéran.

Le président iranien Ebrahim Raïssi devrait logiquement être remplacé par le Premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant une élection présidentielle qui devra se tenir dans les 50 jours. L’article 131 de la Constitution de la République islamique prévoit que, “en cas de décès, de destitution, de démission, d’absence ou de maladie d’une durée supérieure à deux mois du président”, c’est “le premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président”.

Ce processus doit avoir “l’approbation du Guide suprême”, précise l’article, alors que l’ayatollah Ali Khamenei est la plus haute autorité du pays et son chef d’État.

La Constitution prévoit qu’un Conseil “composé du président du Parlement, du chef de la justice et du premier vice-président est tenu d’organiser l’élection d’un nouveau président dans un délai maximum de 50 jours”.