L’avocat des grands-parents paternels de Mia révèle que la fillette a déjà été enlevée par sa mère il y a 3 ans
Écrit par Jonathan PIRIOU sur avril 20, 2021
Aujourd’hui dans “Crimes et faits divers: la quotidienne” en direct sur NRJ 12, Jean-Marc Morandini a interrogé l’avocat des grands-paternels de la petite Mia. Mais surtout, durant son intervention, Maître Guillaume Fort a révélé que la mère de la fillette l’avait déjà enlevée il y a trois ans.
“La petite Mia leur a été confiée de son 3ème jour, jusqu’à ses 5 ans et demi.”, a-t-il d’abord expliqué.
Et d’ajouter: “Ils ont été extrêmement surpris de la manière dont se sont déroulées les choses. Il faut savoir une chose très importante, la petite Mia a déjà vécu un premier enlèvement. Lorsque Mia a été confiée aux grands-parents paternels, la mère, Lola, est venue lorsqu’elle avait 5 ans et demi. Elles avaient une relation en pointillés, mais continue. La mère a enlevé de force, sans prévenir les grands-parents paternels, Lia, du jour au lendemain. Elle l’a emmenée de Montélimar dans les Vosges, du jour au lendemain, sans prévenir qui que ce soit.”, a expliqué l’avocat.
Et maître Fort de poursuivre: “Les grands-parents paternels étaient effondrés, ils n’avaient pas réagi à ce moment là car c’était la mère de l’enfant, ils ne voulaient pas créer de difficultés familiales, car ils pensaient qu’elle pourrait en prendre soin convenablement à cette instant là. Les grands-parents paternels sont prêts à pardonner à la mère de Mia. Ils souhaitent juste qu’elle puisse retrouver un équilibre, retrouver un foyer sécurisant, protecteur.”
“Ca fait deux fois qu’elle est déracinée. C’est une violence psychologique de déraciner ainsi. Alors, est-ce que c’était réellement la maman le moteur de tout cela, ou le contexte familial autour de Lola, qui est à mettre en cause ? Je ne sais pas…”, a-t-il ajouté.
Et d’évoquer les parents de Mia: “Ils se sont rencontrés jeunes, ils connaissaient une forme de précarité sociale et professionnelle, financière. Ils ont convenu que c’était dans l’intérêt de Mia que d’être élevée par les grands-parents paternels qui sont stables. C’était un choix des parents, à l’amiable. Il n’y avait pas de décision de justice à ce moment là”