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L’antisèche : Giroud a généré une vague, Emery et Arsenal n’ont pas su l’endiguer

Écrit par sur mai 30, 2019

LIGUE EUROPA – Chelsea a battu Arsenal à Bakou , mercredi, lors d’une finale aux deux visages : l’un terne, l’autre spectaculaire. Olivier Giroud et Eden Hazard, pour son probable dernier match avec les Blues, ont brillé, tandis qu’Unai Emery, dont le coaching tardif peut être questionné, a mis un point final négatif à sa première saison chez les Gunners. Un point final à forte conséquence ?

Le jeu : de l’ennui au feu d’artifice

Il y a eu deux matches en un, mercredi à Bakou. Après un premier acte insipide (0-0 à la mi-temps), la tête plongeante gagnante d’Olivier Giroud, dès la 49e minute, a débridé la finale de la Ligue Europa, remportée 4-1 par Chelsea face à Arsenal. Dans la foulée de ce but, les hommes de Maurizio Sarri ont dominé les débats pendant un quart d’heure et ont été récompensés (3-0 à la 65e)

En répondant rapidement à la superbe réalisation d’Alex Iwobi (3-1, 69e), par le but du doublé d’un Eden Hazard qui a profité avec brio des espaces laissés par les Gunners (4-1, 72e), les Blues ont tué dans l’œuf le vent de la révolte. Dans le dernier quart d’heure, les deux équipes ont eu des opportunités, forçant jusqu’au bout le trait d’une seconde période aux antipodes de la première.

Les joueurs : Giroud décisif, Hazard métamorphosé

Avec un but, une passe décisive et un penalty provoqué, Olivier Giroud a signé une performance XXL. Il a raté sa première occasion, butant sur un bon Petr Cech à la 41e minute. Pas la deuxième, devançant Laurent Koscielnydans un geste typique d’avant-centre. L’autre grand bonhomme du succès des Blues est sans surprise Eden Hazard. Longtemps bien muselé, pas toujours inspiré – à l’image d’un corner totalement raté à la 48e minute – l’attaquant belge a d’abord symbolisé une finale mollassonne, avant de se régaler quand les lignes se sont distendues. Deux buts, dont un sur penalty, un caviar pour Pedro : il a lui aussi marqué le sacre des Blues de son empreinte.

Du côté d’Arsenal, Mesut Özil et Pierre-Emerick Aubameyang ont été quasiment transparents. Circonstance aggravante pour le second nommé : il perd le ballon qui amène le quatrième but des Blues, alors que l’espoir venait de se raviver pour les Gunners. Au rang des relatives satisfactions, Alex Iwobi a réalisé une entrée spectaculaire. Son but, d’une puissante demi-volée du droit, a été consécutif à un coup franc qu’il avait lui-même obtenu à la suite d’un déboulé sur l’aile gauche.

Le facteur X : le coaching d’Emery

Entre le premier (49e minute) et le troisième but de Chelsea (65e minute), les Blues ont semblé avoir l’emprise sur le match. Le coaching d’Unai Emery s’est alors fait attendre. Les entrées d’Alex Iwobi et de Matteo Guendouzi aux places de Lucas Torreira et de Nacho Monreal, à 3-0 pour les Blues, ont coïncidé avec le relatif réveil des Gunners. Celui-ci est peut-être, aussi, dû à une légère décompression adverse, mais l’entraîneur d’Arsenal risque de regretter d’avoir tardé à faire son coup de poker.