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L’antisèche : Ce fiasco illustre si bien la saison du PSG

Écrit par sur avril 28, 2019

COUPE DE FRANCE – Malgré une entame de rêve concrétisée par un break d’avance, le Paris Saint-Germain a fini par s’incliner devant Rennes en finale, samedi soir, au Stade de France (2-2, 6-5 t.a.b.). Comme en Ligue des champions, les Parisiens n’ont pas su conclure dans une situation pourtant idéalement lancée. C’est le résumé parfait de leur saison. Notre antisèche.

Le jeu : Celui qui a tout changé, c’est Kimpembe

Une demi-heure de rêve, deux buts sublimes, des Rennais dépassés, incapables de défendre sur les côtés et d’endiguer les vagues parisiennes : le scénario de cette finale dessinait clairement un carton du PSG, plutôt qu’une victoire rennaise. Mais Paris s’est reposé sur ses lauriers et le but contre son camp de Presnel Kimpembe a tout changé. Remis en selle, Rennes a affiché un tout autre visage. Plus agressifs, plus offensifs, les Bretons ont aussi eu le mérite d’exploiter au mieux les lacunes du PSG : ses difficultés à défendre sur les coups de pied arrêtés, sur le but égalisateur, et sa fébrilité psychologique quand le spectre de la défaite commence à prendre vie. Plus le temps avançait, plus elle pendait au nez de Paris. Elle est finalement arrivée avec la loterie des tirs au but.

Les joueurs : Koubek s’est dépassé, ses défenseurs aussi

Les deux buts rapidement encaissés n’ont pas entamé sa confiance. Derrière, Tomas Koubek a tout sorti et initié en cela le miracle rennais. Ce miracle, les Bretons le doivent aussi à leurs défenseurs qui, en plus de contenir les attaquants parisiens après une première demi-heure délicate, ont su se montrer décisif à l’image Hamari Traoré et de Mexer. Les Rennais ont tous signé un grand match, à part Hatem Ben Arfa, inconstant et coupable sur le deuxième but parisien.

Il a été inscrit par un Neymar déjà décisif sur l’ouverture du score d’un Dani Alves, qui a été l’autre homme fort de la belle entame du PSG. Mais la vraie satisfaction parisienne, c’est Colin Dagba, impeccable sur le côté droit de la défense malgré son manque d’expérience. Il a été le meilleur élément d’une défense francilienne où Juan Bernatn’a pas eu son rendement habituel. Presnel Kimpembe, lui, est totalement passé à côté de son sujet. Comme Julian Draxler. Et surtout Kylian Mbappé.

Le facteur X : On n’a pas reconnu Mbappé

Il était incertain après avoir ressenti une douleur à la jambe vendredi à l’entraînement. Cela s’est senti. Kylian Mbappé n’a jamais eu cette capacité d’accélération qui le rend si irrésistible. Il a aussi multiplié les mauvais choix, notamment dans un face-à-face avec Koubek où il a préféré adresser une passe, manquée, à Neymar. Il a également manqué de réussite en trouvant le poteau du portier rennais. Il s’est surtout rendu coupable d’un geste inadmissible, un véritable attentat sur Da Silva qui lui a logiquement valu une expulsion. Une mauvaise note qui contraste avec radicalement une saison de grande classe.

La stat : 29

Il faut donner sa pleine mesure à l’exploit réalisé par Rennes, un club qui courait après un trophée depuis 48 ans et qui était loin de partir favori face à Paris. Pour des tas de raison, et notamment parce que le club de la capitale restait sur une série ahurissante de 29 victoires consécutives en Coupe de France. Il en était le quadruple tenant du titre. Il ne s’était plus incliné dans cette compétition depuis un 16e de finale perdu face à Montpellier en janvier 2014 au Parc des Princes (1-2). Les Bretons ont renversé la référence de la Coupe de France. Et même si le PSG y a mis du sien, cela n’enlève rien à la formidable prouesse des hommes de Julien Stéphan.

La décla : Thomas Tuchel (entraîneur du PSG)

” Nous sommes fragiles. Ce sont des matches décisifs, avec des détails. Nous ne sommes pas attentifs.”

La question : Tuchel est-il fragilisé après ce nouveau fisaco ?

L’entraîneur parisien était intouchable au soir de la victoire à Old Trafford face à Manchester United (0-2). Parce qu’au-delà du résultat, il y avait la manière. Mais il y avait surtout le caractère. Paris avait affiché ces qualités mentales qui lui avaient tant fait défaut jusque-là en Ligue des champions. Le technicien allemand semblait avoir changé le visage de cette équipe et trouvé le remède pour soigner ses maux. C’était il y a deux mois et demi. Une période qui a suffi à faire voler ce constat en éclat.

L’antisèche : Ce fiasco illustre si bien la saison du PSG

COUPE DE FRANCE – Malgré une entame de rêve concrétisée par un break d’avance, le Paris Saint-Germain a fini par s’incliner devant Rennes en finale, samedi soir, au Stade de France (2-2, 6-5 t.a.b.). Comme en Ligue des champions, les Parisiens n’ont pas su conclure dans une situation pourtant idéalement lancée. C’est le résumé parfait de leur saison. Notre antisèche.

Le jeu : Celui qui a tout changé, c’est Kimpembe

Une demi-heure de rêve, deux buts sublimes, des Rennais dépassés, incapables de défendre sur les côtés et d’endiguer les vagues parisiennes : le scénario de cette finale dessinait clairement un carton du PSG, plutôt qu’une victoire rennaise. Mais Paris s’est reposé sur ses lauriers et le but contre son camp de Presnel Kimpembe a tout changé. Remis en selle, Rennes a affiché un tout autre visage. Plus agressifs, plus offensifs, les Bretons ont aussi eu le mérite d’exploiter au mieux les lacunes du PSG : ses difficultés à défendre sur les coups de pied arrêtés, sur le but égalisateur, et sa fébrilité psychologique quand le spectre de la défaite commence à prendre vie. Plus le temps avançait, plus elle pendait au nez de Paris. Elle est finalement arrivée avec la loterie des tirs au but.

Les joueurs : Koubek s’est dépassé, ses défenseurs aussi

Les deux buts rapidement encaissés n’ont pas entamé sa confiance. Derrière, Tomas Koubek a tout sorti et initié en cela le miracle rennais. Ce miracle, les Bretons le doivent aussi à leurs défenseurs qui, en plus de contenir les attaquants parisiens après une première demi-heure délicate, ont su se montrer décisif à l’image Hamari Traoré et de Mexer. Les Rennais ont tous signé un grand match, à part Hatem Ben Arfa, inconstant et coupable sur le deuxième but parisien.

Tomas Koubek

Tomas KoubekGetty Images

Il a été inscrit par un Neymar déjà décisif sur l’ouverture du score d’un Dani Alves, qui a été l’autre homme fort de la belle entame du PSG. Mais la vraie satisfaction parisienne, c’est Colin Dagba, impeccable sur le côté droit de la défense malgré son manque d’expérience. Il a été le meilleur élément d’une défense francilienne où Juan Bernatn’a pas eu son rendement habituel. Presnel Kimpembe, lui, est totalement passé à côté de son sujet. Comme Julian Draxler. Et surtout Kylian Mbappé.

Le facteur X : On n’a pas reconnu Mbappé

Il était incertain après avoir ressenti une douleur à la jambe vendredi à l’entraînement. Cela s’est senti. Kylian Mbappé n’a jamais eu cette capacité d’accélération qui le rend si irrésistible. Il a aussi multiplié les mauvais choix, notamment dans un face-à-face avec Koubek où il a préféré adresser une passe, manquée, à Neymar. Il a également manqué de réussite en trouvant le poteau du portier rennais. Il s’est surtout rendu coupable d’un geste inadmissible, un véritable attentat sur Da Silva qui lui a logiquement valu une expulsion. Une mauvaise note qui contraste avec radicalement une saison de grande classe.

VIDÉO – L’incompréhensible attentat de Mbappé, expulsé pour un tacle violent sur Da Silva02:21

La stat : 29

Il faut donner sa pleine mesure à l’exploit réalisé par Rennes, un club qui courait après un trophée depuis 48 ans et qui était loin de partir favori face à Paris. Pour des tas de raison, et notamment parce que le club de la capitale restait sur une série ahurissante de 29 victoires consécutives en Coupe de France. Il en était le quadruple tenant du titre. Il ne s’était plus incliné dans cette compétition depuis un 16e de finale perdu face à Montpellier en janvier 2014 au Parc des Princes (1-2). Les Bretons ont renversé la référence de la Coupe de France. Et même si le PSG y a mis du sien, cela n’enlève rien à la formidable prouesse des hommes de Julien Stéphan.

Le tweet contre mauvaise fortune bon cœur

C’est quand-même un mythe de la lose qui s’effondre. Bon, un autre qui se consolide aussi.

La décla : Thomas Tuchel (entraîneur du PSG)

” Nous sommes fragiles. Ce sont des matches décisifs, avec des détails. Nous ne sommes pas attentifs.”

La question : Tuchel est-il fragilisé après ce nouveau fisaco ?

L’entraîneur parisien était intouchable au soir de la victoire à Old Trafford face à Manchester United (0-2). Parce qu’au-delà du résultat, il y avait la manière. Mais il y avait surtout le caractère. Paris avait affiché ces qualités mentales qui lui avaient tant fait défaut jusque-là en Ligue des champions. Le technicien allemand semblait avoir changé le visage de cette équipe et trouvé le remède pour soigner ses maux. C’était il y a deux mois et demi. Une période qui a suffi à faire voler ce constat en éclat.

Incroyable Rennes. Incroyable PSG. Incroyable finale de Coupe.
(Et sinon, ça va être chaud pour Tuchel.)

Les limites de ce PSG, ce sont aussi celles de Tuchel. L’Allemand n’a pas su capitaliser sur la performance d’Old Trafford. Les déconvenues du match retour face aux Red Devils et de cette finale perdue face à Rennes mettent en lumière les faillites mentales persistantes des Parisiens. Il n’y a finalement rien changé. Et le bilan s’en ressent fatalement. Paris doit se contenter d’un titre de champion de France. Il a perdu sa Coupe de France et sa Coupe de la Ligue. Il n’a pas progressé en Ligue des champions. C’est la pire saison des Parisiens depuis la première année de l’ère QSI.

Tuchel est lui aussi responsable de cet échec. Malgré des circonstances atténuantes, à commencer par cette cascade de blessures qui a considérablement plombé le printemps de son équipe, l’Allemand n’a pas su tenir la distance dans ses choix tactiques ou dans sa communication. Il incarne finalement très bien cette équipe incapable de terminer un travail qu’elle avait pourtant parfaitement commencé. C’est l’histoire de la saison du PSG et cette finale perdue face à Rennes en est la plus parfaite illustration. Forcément, Tuchel en ressort fragilisé. Comme tout le club.