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L’ancien collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla définitivement condamné à 1 an de prison ferme pour des violences commises sur des manifestants le 1er mai 2018:”J’assume mes responsabilités, et je vais purger ma peine comme tout justiciable condamné

Écrit par sur juin 26, 2024

Sur le réseau social X, Alexandre Benalla réagit: “La Justice a tranché, les faits commis le 1er Mai 2018 sont des délits, j’assume mes responsabilités, et je vais purger ma peine comme tout justiciable condamné.

Merci à mes avocats (Jacqueline Laffont, feu Pierre Haïk, François Artuphel, Charles Chambenois, et tous les collaborateurs du cabinet) qui m’ont défendu du début à la fin.”

La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi formé par l’ex-chargé de mission de l’Elysée Alexandre Benalla, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme dans l’affaire des violences du 1er-Mai 2018.

Six ans après ce scandale qui a secoué le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris.

Alexandre Benalla, 32 ans, n’ira pas en prison: la cour d’appel avait en effet aménagé la partie ferme de sa peine. C’est un juge d’application des peines (JAP) qui en déterminera les conditions (par exemple sous bracelet électronique).

Les images d’Alexandre Benalla place de la Contrescarpe à Paris le 1er-Mai 2018 avaient déclenché une tempête politique en juillet de la même année, quand le quotidien Le Monde avait identifié, sous un casque des forces de l’ordre, ce proche d’Emmanuel Macron.

En septembre 2023, la cour d’appel de Paris avait condamné Alexandre Benalla, ainsi que Vincent Crase, ex-réserviste de la gendarmerie, pour des violences sur plusieurs personnes dans le Quartier latin, en marge de la manifestation parisienne à laquelle ils n’assistaient qu’en tant qu’observateurs. Le pourvoi en cassation de Vincent Crase a également été rejeté.

Comme en première instance, l’ex-chargé de mission avait en outre été sanctionné pour avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.

Depuis l’origine, Alexandre Benalla soutient qu’il a voulu, par « réflexe citoyen », « interpeller » des « agresseurs » de policiers lors d’une manifestation émaillée d’incidents, parlant de « gestes techniques ratés ».

La cour d’appel a estimé au contraire, comme le tribunal, qu’il était coupable de violences volontaires en réunion et d’immixtion dans la fonction de policier.

Elle a ainsi écarté l’argument-phare de la défense, qui invoquait l’article 73 du code de procédure pénale, autorisant un citoyen à appréhender l’auteur d’un délit flagrant dans certaines circonstances.