La SNCF n’a pas augmenté ses prix cette année, les billets payés par les voyageurs étant même en moyenne moins chers qu’en 2019, mais elle pourrait être contrainte de le faire l’an prochain
Écrit par Jonathan PIRIOU sur mai 27, 2022
La SNCF n’a pas augmenté ses prix cette année, les billets payés par les voyageurs étant même en moyenne moins chers qu’en 2019, avant la crise sanitaire, mais elle pourrait être contrainte de le faire l’an prochain, a indiqué son PDG Jean-Pierre Farandou.
M. Farandou a contesté des données de l’Insee, pour qui les prix du transport ferroviaire ont augmenté de 12,7% en avril sur un an.
“On respecte les chiffres de l’Insee, bien sûr, mais la bonne année de comparaison avec 2022, c’est 2019” avant la crise sanitaire, a-t-il relevé devant des journalistes. “Et là, les prix moyens ont objectivement baissé de 7%!”
“La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne”, a-t-il expliqué.
“En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme. Mais comme cette année, il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté”, a ajouté le dirigeant.
“Il y a toujours une politique de prix modérés. (…) Notre stratégie est bien une stratégie de volume avec des prix bas pour que le train soit accessible à tous”, le développement des liaisons low-cost Ouigo et la généralisation des cartes de réduction, a-t-il insisté.
“Je ne sais pas si on pourra encore longtemps tenir cette politique de prix stabilisés, parce que nos coûts augmentent”, a cependant prévenu Jean-Pierre Farandou.
“Les coûts de l’énergie augmentent, on aura peut-être des salaires qui vont augmenter, le prix des matières augmentent, les coût des travaux augmentent, les coûts du ferroviaire augmentent…”, a-t-il constaté.
“Il est encore trop tôt pour dire si au-delà de 2022 on pourra tenir encore dans la durée cette politique de prix très modérés. On sera peut-être obligés de répercuter une partie des coûts à partir de 2023”, a relevé le patron de la SNCF. “Mais on n’en est encore pas là, on verra comment les choses évoluent!”
La SNCF n’a pas augmenté ses prix cette année, les billets payés par les voyageurs étant même en moyenne moins chers qu’en 2019, avant la crise sanitaire, mais elle pourrait être contrainte de le faire l’an prochain, a indiqué son PDG Jean-Pierre Farandou.
M. Farandou a contesté des données de l’Insee, pour qui les prix du transport ferroviaire ont augmenté de 12,7% en avril sur un an.
“On respecte les chiffres de l’Insee, bien sûr, mais la bonne année de comparaison avec 2022, c’est 2019” avant la crise sanitaire, a-t-il relevé devant des journalistes. “Et là, les prix moyens ont objectivement baissé de 7%!”
“La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne”, a-t-il expliqué.
“En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme. Mais comme cette année, il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté”, a ajouté le dirigeant.
“Il y a toujours une politique de prix modérés. (…) Notre stratégie est bien une stratégie de volume avec des prix bas pour que le train soit accessible à tous”, le développement des liaisons low-cost Ouigo et la généralisation des cartes de réduction, a-t-il insisté.
“Je ne sais pas si on pourra encore longtemps tenir cette politique de prix stabilisés, parce que nos coûts augmentent”, a cependant prévenu Jean-Pierre Farandou.
“Les coûts de l’énergie augmentent, on aura peut-être des salaires qui vont augmenter, le prix des matières augmentent, les coût des travaux augmentent, les coûts du ferroviaire augmentent…”, a-t-il constaté.
“Il est encore trop tôt pour dire si au-delà de 2022 on pourra tenir encore dans la durée cette politique de prix très modérés. On sera peut-être obligés de répercuter une partie des coûts à partir de 2023”, a relevé le patron de la SNCF. “Mais on n’en est encore pas là, on verra comment les choses évoluent!”