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La France refuse d’autoriser l’ivermectine pour traiter le Covid, faute de données suffisantes

Écrit par sur avril 2, 2021

TRAITEMENT – Le verdict concernant l’utilisation de l’ivermectine contre le Covid-19 est tombé et il est défavorable ! L’avis rendu par l’Agence française du médicament pointe le manque de données disponibles quant à son efficacité. Une demande d’accorder une autorisation temporaire d’utiliser l’ivermectine, un médicament anti-parasitaire, pour traiter ou prévenir le Covid-19, a été rejetée par l’Agence française du médicament (ANSM). L’agence sanitaire, qui publie sa décision ce jeudi, avait été saisie à ce sujet par Me Jean-Charles Teissedre, représentant une association et des professionnels de santé. “En raison des données disponibles à ce jour, nous ne pouvons pas répondre favorablement” à cette demande d’autorisation temporaire (dite RTU), note l’ANSM. 

L’analyse des données publiées, “du fait de leurs limites méthodologiques, ne permet pas d’étayer un bénéfice clinique de l’ivermectine quel que soit son contexte d’utilisation, en traitement curatif ou en prévention de la maladie Covid-19”

L’ANSM souligne cependant “la nécessité de mettre en œuvre de larges études cliniques” scientifiquement rigoureuses “en vue de conclure à sa possible utilisation dans le contexte de la maladie Covid-19”. L’agence indique qu’elle pourra réviser sa position, dès lors que des résultats d’études cliniques seraient susceptibles de modifier le constat établi à ce jour.  Ce traitement vieux de 30 ans, présenté par ses défenseurs comme un remède miracle, fait l’objet d’une intense promotion sur les réseaux sociaux. À ce jour, son efficacité contre la maladie infectieuse respiratoire reste toutefois encore à démontrer. L’Agence européenne du médicament (EMA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), respectivement le 22 mars et le 31 mars, ont également recommandé de ne pas l’utiliser pour le Covid en dehors d’essais cliniques. Un avis avait été également émis dans ce sens en France, le 27 février, par le Haut Conseil de santé publique (HCSP).