Justice : Samir Nasri se dit «pas impliqué» dans le chantage à la sextape envers Valbuena

Le milieu de Manchester City, Samir Nasri, a assuré vendredi n'être «pas impliqué» dans l'affaire du chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena, alors que le journal Le Monde fait état d'écoutes téléphoniques selon lesquelles il se serait «proposé» pour jouer les intermédiaires.Il ne faut pas parler d'intermédiaire, car je ne suis pas impliqué. Je vais faire quoi dans une affaire de sextape ?», a réagi l'ancien international français dans une interview accordée à RMC. «Je gagne très, très bien ma vie. Si un ami a vraiment besoin d'argent, je lui donne. Chacun choisit sa vie. Je suis footballeur. Je ne suis ni un voyou, ni un intermédiaire, ni un maître-chanteur, ni rien du tout. Honnêtement, je m’en fous de son histoire de sextape.», a-t-il précisé.

«Que Mathieu ne me mette pas dedans, il n'a pas le droit de salir mon nom»

«Si mon nom a vraiment été cité dans ce dossier ou si j'avais été impliqué dans des écoutes, je pense que j'aurais déjà été convoqué», s’est-il défendu. L'ancien Marseillais admet connaître Mustapha Zouaoui et Axel Angot, deux des personnages clés de l’affaire, mais explique qu’il n’a plus aucun rapport avec eux. «Si eux se sont fait un plan pour sortir des noms et le mien puisqu’ils me connaissent, ça les regarde. Mais que Mathieu ne me mette pas dedans. Je ne l’ai jamais appelé. S’il veut faire un amalgame parce que je connais les personnes qui sont citées et qu’il dit que j’ai voulu être impliqué, c’est son droit. En tout cas, il n’a pas le droit de salir mon nom», a-t-il lâché.

«C'est lui la victime, mais…»

Dans l'entretien accordé au Monde, Valbuena avait affirmé : «Mes relations ont toujours été difficiles avec Nasri. Maintenant, plus rien ne me surprend. Quand tu es dans une histoire de racket et que tu trouves ces noms-là, c'est presque comme si tu étais chez les fous». La réponse de Nasri est cinglante : «S'il veut se faire passer pour une victime, il n'y a pas de problème. Dans cette affaire, c'est lui la victime, mais qu'il ne sorte pas mon nom. On n'est pas amis. On ne le sera jamais».