Jan Kozak (sélectionneur de la Slovaquie) : «On l’avait préparé à l’entraînement…

Jan Kozak, le sélectionneur slovaque, a avoué que le superbe but de Marek Hamsik n'était pas le fruit du hasard.Après une défaite (1-2) face au Pays de Galles pour l’entrée dans la compétition, la Slovaquie a parfaitement su réagir en battant la Russie (2-1), ce mercredi, grâce notamment à un grand Marek Hamsik, auteur d’un but et d’une passe décisive. Le match face à l’Angleterre, lundi prochain à Saint-Etienne, sera sans doute décisif.

«Marek Hamsik a-t-il été à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un grand joueur ?  
Je pense qu’il évolue à ce niveau depuis longtemps. C’est un leader d’équipe avec Martin Skrtel. Il a réalisé un match superbe, en marquant un but incroyable. Il est devenu de plus en plus intelligent dans son jeu et je pense qu’il est prêt pour jouer dans une plus grande équipe encore (que Naples). Sur son but, c’est quelque chose que l’on l’avait préparé à l’entraînement car on avait vu comment la Russie défendait sur les coups de pied arrêtés. Mais de telles frappes sont rares, aussi…

Comment avez-vous fait pour réagir après la défaite du premier match ?
C’était un début de match fermé, intense, fermé. Aucune des deux équipes ne voulait prendre le risque d’encaisser le premier but. À la mi-temps, on savait que rien n’était fini, même à 2-0. Plus le match avançait, plus on était sous la pression et les dernières minutes furent bien longues.

Jan Kozak et la Slovaquie ont remporté leur match contre la Russie. (Christian Hartmann/Reuters)

Après une défaite (1-2) face au Pays de Galles pour l’entrée dans la compétition, la Slovaquie a parfaitement su réagir en battant la Russie (2-1), ce mercredi, grâce notamment à un grand Marek Hamsik, auteur d’un but et d’une passe décisive. Le match face à l’Angleterre, lundi prochain à Saint-Etienne, sera sans doute décisif.

«Marek Hamsik a-t-il été à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un grand joueur ?  
Je pense qu’il évolue à ce niveau depuis longtemps. C’est un leader d’équipe avec Martin Skrtel. Il a réalisé un match superbe, en marquant un but incroyable. Il est devenu de plus en plus intelligent dans son jeu et je pense qu’il est prêt pour jouer dans une plus grande équipe encore (que Naples). Sur son but, c’est quelque chose que l’on l’avait préparé à l’entraînement car on avait vu comment la Russie défendait sur les coups de pied arrêtés. Mais de telles frappes sont rares, aussi…

Comment avez-vous fait pour réagir après la défaite du premier match ?
C’était un début de match fermé, intense, fermé. Aucune des deux équipes ne voulait prendre le risque d’encaisser le premier but. À la mi-temps, on savait que rien n’était fini, même à 2-0. Plus le match avançait, plus on était sous la pression et les dernières minutes furent bien longues.«L'Angleterre est le favori du groupe mais, en football, le favori ne gagne pas toujours»

En quoi vous êtes-vous amélioré ?
Tous les matches sont différents et toutes les équipes sont différentes. Face aux Gallois, Marek Hamsik avait eu une grosse occasion d’entrée. Je ne crois pas que les deux matches aient été très différents, mais on a réussi, cette fois, à concrétiser nos bonnes intentions.

Vous avez effectué trois changements pour ce deuxième match. Etes-vous satisfait ?
J’avais dit avant le match que c’était par rapport à l’adversaire. Mais ceux qui sont sortis n’avait pas démérité. J’ai fait rentrer Pecovski au milieu car il est plus défensif, ce qui a permis à Hamsik et Kucka de jouer plus haut et d’améliorer notre jeu de transition.

Comment jugez-vous l’Angleterre, votre prochain adversaire ?
C’est difficile de lui trouver des points faibles avec autant de joueurs de qualité. C’est pour nous un grand défi. C’est le favori du groupe mais, en football, le favori ne gagne pas toujours.»