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Horreur ou thriller: six bandes dessinées pour frissonner le soir d’Halloween

Écrit par sur octobre 31, 2019

Comics, BD, manga… Le monde des bulles regorge d’histoires à faire peur, même aux lecteurs les moins farouches. Le Figaro a sélectionné six titres pour les plus aventureux d’entre vous.

Halloween, veille de la Toussaint. Cette fête traditionnelle aux origines gaéliques est aujourd’hui devenue un synonyme de déguisement et de bonbons. Mais surtout, l’occasion ou jamais pour se faire peur. Quoi de plus grisant que de s’emmitoufler dans une couverture et de dévorer les pages d’une bande dessinée horrifique?

● Walking Dead
Walking Dead, le comic book qui a remis les zombies sur le devant de la scène il y a une quinzaine d’années, tire sa révérence. Robert Kirkman son créateur a décidé d’accorder du repos à Rick Grimes, l’emblématique policier, héros de la série. Après s’être réveillé d’un profond coma, il découvre que le monde qu’il connaissait n’existe plus. Les zombies ont pris le pouvoir et l’humanité se bat pour sa survie. Il part alors à la recherche de sa femme et de son fils. Les survivants, rassemblés en communautés, vont devoir s’adapter et verront à quel point certains fondamentaux de la société ne tiennent qu’à un fil quand il est question d’échapper à la mort…

The Mask
Quelle série plus emblématique que The Mask pour illustrer le concept de déguisement macabre? Le comics scénarisé par John Arcudi et illustré par Doug Mahnke reprend le personnage créé par Mike Richardson dans une version bien plus sombre et riche que son adaptation cinématographique. Le Masque confère à celui qui le porte des pouvoirs qui défient l’entendement. Mais le pouvoir corrompt et attire les convoitises… Le porteur du Masque entre dans une spirale dévastatrice. La série parue dans les années 1990 aux USA est étrangement restée inédite en France. Les éditions Délirium corrigent cette aberration en publiant un recueil de neuf nouvelles d’une violence déjantée et jouissive.

Doggybags
La série Doggybags, dirigée par Run (alias de Guillaume Renard, le créateur de Mutafukaz), véritable hommage à EC Comics, la maison d’édition qui a vu naître les comptes de la crypte, revient. Après une première saison de treize numéros, les auteurs pensaient avoir fait le tour du genre. À tort. Ce 14e opus, premier d’une nouvelle saison, propose au lecteur trois histoires courtes parfaitement dans le ton des grands classiques du genre. Pour le plus grand plaisir des lecteurs avides de sensations fortes.

Jusqu’à ce que nos os pourrissent

L’histoire de ce manga fait penser au slasher Souviens-toi l’été dernier (bientôt adapté en série pour Amazon). Cinq collégiens, amis d’enfance, commettent un meurtre et cachent le corps de leur victime au fond d’une grotte l’été de leurs 11 ans. Tous les ans, à la date anniversaire de leur crime, ils se réunissent pour renouer leur serment d’amitié et de silence. Cinq ans plus tard, la cérémonie tourne court: le corps a disparu! Le lien qui unit les cinq amis résistera-t-il? Qui est ce maître chanteur qui a décidé de faire chanter les assassins en herbe? Un thriller palpitant qui évolue en évitant les poncifs.

Les liens du sang
Shuzo Oshino signe avec Les liens du sang un thriller des plus poignants. Au premier abord, le jeune Seiichi semble être un enfant comme les autres. Une famille banale avec une mère au foyer et un père salarié. Des amis normaux et une relation avec les filles troublées. Peut-être est-il tout de même un peu trop couvé par sa mère Seiko… Le dessin et la mise en scène d’Oshino aspirent le lecteur qui ressent l’amour malsain et étouffant qu’a Seiko pour son fils. Une relation qui met à mal les limites de l’amour maternel et qui ferait passer Œdipe pour un enfant de chœur…

L’étrangement mignon petit zombi «Tizombi» dévore avec voracité tout ce qui entre dans son champ de vision. À l’exception de sa petite amie humaine Margotik et des autres monstres du cimetière. Ce troisième opus est plus orienté gags courts sur une à trois pages, ce qui permet de ne pas trop tourner en rond. Les situations cocasses imaginées par Christophe Cazenove et illustrées avec talent par William réussissent le tour de passe-passe d’allier humour et gore.