Hollywood : L’acteur américain, star du petit écran, Jay North, connu pour son rôle dans “Denis la Malice” a succombé à un cancer du côlon – Il avait raconté “l’enfer” vécu lors du tournages des 4 saisons de la série
Écrit par Jonathan PIRIOU sur avril 7, 2025
L’acteur américain, star du petit écran, Jay North, connu pour son rôle dans “Denis la Malice” a succombé à un cancer du côlon, a fait savoir son amie Laurie Jacobson. Il avait 73 ans. «Jeanne Russell (qui jouait la camarade de jeu de Denis la Malice, ndlr) vient de nous appeler pour nous annoncer une nouvelle terriblement triste, mais pas inattendue. Notre cher ami Jay North luttait contre le cancer depuis plusieurs années et ce matin à midi, Jay est décédé paisiblement à son domicile. Comme beaucoup de ses fans le savent, il a connu une période difficile à Hollywood et après… mais il ne s’est pas laissé influencer par cela.
Il avait un cœur immense et aimait profondément ses amis. Il nous appelait fréquemment et terminait chaque conversation par un ‘Je t’aime de tout mon cœur’. Et nous l’aimions de tout notre cœur», a écrit la scénariste dans un post Facebook. «Ses souffrances sont terminées, au moins il est en paix», a-t-elle conclu.
Jay North a incarné durant quatre saisons Denis Mitchell, dans la série «Denis la malice», le blondinet espiègle qui exaspérait souvent son voisin, un retraité nommé George Wilson, interprété par Joseph Kearns. Si le garçon souriait à l’écran, dans les coulisses, il vivait un enfer.
L’acteur avait raconté combien ces années avaient été un calvaire lors d’une apparition dans un talk-show en 1991. Il avait détaillé les abus qu’il avait subis, affirmant que sa tante, qui était sa tutrice sur les plateaux (car sa mère célibataire travaillait à temps plein) le «maltraitait».
«Chaque matin, je me réveillais en me demandant : ‘Mon Dieu, est-ce que je dois encore passer une journée avec cette femme ?’ Parce que j’arrivais à tourner une scène, je sortais du plateau et tout le monde me disait : ‘Tiens, tu as fait du bon boulot !’ Et puis, on me giflait, on m’emmenait dans les loges et on me donnait une fessée, on me réprimandait, ou je ne sais quoi», avait-il raconté.
En 1993, il avait confié au Los Angeles Daily News : «Même si le retard n’était pas de ma faute, elle trouvait toujours le moyen de me blâmer et de me punir. Elle était aussi très possessive et m’isolait du reste de la distribution. Je ne pouvais même pas déjeuner avec tout le monde. Elle me forçait à le faire dans la loge, tout seul.»
Ces sévices en avait fait un fervent défenseur des droits des enfants.