Guerre entre Israël et le Hamas : le Hezbollah tire des roquettes, l’armée israélienne réplique par des frappes dans le sud du Liban
Écrit par Jonathan PIRIOU sur septembre 8, 2024
Le Hezbollah a affirmé, tôt dimanche, avoir “bombardé avec une salve de roquettes Kiryat Shmona”, ville du nord d’Israël, “en réponse aux attaques de l’ennemi (…) et en particulier à l’attaque” qui a coûté la vie à des secouristes samedi.Le Hezbollah libanais et l’armée israélienne ont échangé des tirs transfrontaliers, ont fait savoir les deux parties, dimanche 8 septembre. Ces affrontements surviennent au lendemain de l’annonce par le ministère de la Santé libanais de la mort de trois secouristes tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban.
Roquettes et frappes. Le Hezbollah a déclaré, tôt dimanche, avoir “bombardé avec une salve de roquettes Kiryat Shmona”, ville du nord d’Israël, “en réponse aux attaques de l’ennemi (…) et en particulier à l’attaque” qui a coûté la vie à des secouristes samedi dans le village de Froun. Dimanche matin, l’armée israélienne a annoncé avoir mené une série de frappes aériennes sur des “bâtiments militaires du Hezbollah” et intercepté des projectiles tirés depuis le Liban au cours de la nuit.
Trois morts dans une attaque à un point de passage entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée. Les services d’urgence israéliens ont annoncé la mort dimanche de trois personnes tuées lors d’une attaque à l’arme à feu à l’un des points de passage entre la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, et la Jordanie. La police israélienne a affirmé dans un communiqué séparé qu’un assaillant avait été “neutralisé”.
Pour l’administration Biden un accord de cessez-le-feu à Gaza reste possible. Depuis l’annonce le 1er septembre par Israël que le Hamas avait tué six otages, dont un citoyen américain, l’administration Biden a encore accentué ses efforts pour obtenir une trêve qu’elle estime impérative. Washington a affirmé cette semaine qu’un accord de cessez-le-feu était approuvé “à 90%”. Mais chaque jour qui passe sans qu’il ne soit conclu “risque de faire dérailler un bien fragile” processus, a reconnu le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.