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Guerre en Ukraine : La Russie a lancé une offensive sur l’usine Azovstal à Marioupol, deux cents civils y seraient encore réfugiés

Écrit par sur mai 3, 2022

Emmanuel Macron appelle la Russie à « être à la hauteur de ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité » de l’ONU

Au cours d’un nouvel échange téléphonique avec le président russe, Emmanuel Macron a appelé Moscou à « être à la hauteur de ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité » de l’ONU, a fait savoir l’Elysée dans un communiqué, « en mettant un terme à cette agression dévastatrice ».

Le président français a aussi réclamé que la Russie « permet[te] la poursuite des évacuations » de civils cachés dans l’usine Azovstal à Marioupol, poursuit le communiqué. Cette évacuation doit se faire « en coordination avec les acteurs humanitaires et en laissant le choix aux évacués de leur destination, conformément au droit international humanitaire », a précisé la présidence française, alors que l’armée russe a lancé mardi un assaut contre le complexe métallurgique.

Bien que le président français ait « renouvelé son exigence de cessez-le-feu » et exprimé sa « profonde inquiétude » concernant Marioupol et le Donbass, il a aussi répété sa disponibilité pour « œuvrer aux conditions d’une solution négociée » entre l’Ukraine et la Russie.

Une cinquième enquête ouverte en France pour « crimes de guerre »

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une cinquième enquête pour « crimes de guerre » pour des faits commis entre le 26 mars et le 7 avril contre un Français à Borodianka et à Velykyi Lis, près de Kiev.

Les crimes de guerre visés correspondent notamment à des « atteintes volontaires à la vie, des atteintes volontaires à l’intégrité physique ou psychique de la personne » et des « vols ou extorsions » commis « à l’encontre d’une personne protégée par le droit international des conflits armés en vertu des lois et coutumes de guerre et du droit international humanitaire », a précisé le PNAT. La victime possède la nationalité française et a été blessée. Borodianka a été, selon les autorités ukrainiennes, le théâtre de « massacres de civils » durant le mois de mars, lorsque les forces russes occupaient la ville.

Une première enquête a été ouverte par le PNAT après le décès de Pierre Zakrzewski, un journaliste franco-irlandais, le 14 mars, à Horenka, près de la capitale ukrainienne. Puis trois autres ont été ouvertes pour des faits commis à Marioupol entre le 25 février et le 16 mars, à Hostomel entre le 1er et le 12 mars et à Tchernihiv depuis le 24 février, date à laquelle les troupes russes ont envahi l’Ukraine, avait détaillé le PNAT, compétent pour ce type d’infraction.

Ces trois enquêtes concernent des Français de retour d’Ukraine qui « se sont déclarés comme victimes de crimes de guerre », avait alors précisé le général Jean-Philippe Reiland, chef de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), chargé des cinq enquêtes.

La justice française ne peut ouvrir d’enquêtes pour des faits commis hors du territoire français que si une victime est française, si l’auteur du crime de guerre allégué est français ou si l’auteur de l’infraction a sa résidence habituelle sur le sol français.