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Grèce: les banques resteront fermées jusqu’au 7 juillet

Écrit par sur juin 28, 2015

 Une mesure qui vise à éviter une panique bancaire. De fait, au lendemain d'un Eurogroupe sous haute tension, la Banque Centrale européenne a annoncé «le maintien de ses prêts d'urgence» à la Grèce. Une mesure qui n'est pas suffisante pour alimenter les banques grecques en liquidités alors que les Grecs retirent massivement leur argent. Paris et Berlin réunissent leurs ministres lundi.Les banques fermées jusqu'au 7 juillet
Les banques devraient rester fermées jusqu'au 7 juillet, confie le ministère des Finances grec au Figaro. 
Par ailleurs, les retraits d'argent liquide devraient être limités à 60 euros, indique cette même source.  Les retraits limités à 85 euros par Grec et par jour
La Bourse d'Athènes et les banques grecques resteront fermées, soulignent des sources financières au Figaro. Par ailleurs, des sources confient au Figaro que chaque Grec ne pourra pas retirer plus de 85 euros par jour.

Ces mesures visent à contenir une panique bancaire. Les banques grecques et les observateurs attendent désormais d'autres mesures de contrôle de capitaux pour maintenir en vie le système financier du pays. Le systèmes est en effet fragilisé car, inquiets, les Grecs multiplient les retraits de leurs avoirs en liquide. 

Le premier ministre Alexis Tsipras a convoqué ses ministres après le conseil de stabilité financière. Des annonces seront faites à l'issue de ce conseil des ministres dans la soirée, ont annoncé Yanis Varoufakis et le gouverneur de la banque centrale grecque.Un lundi noir attendu sur les marchés

Les marchés, qui jusqu'à vendredi croyaient encore à la signature d'un accord de dernière minute entre la Grèce et ses créanciers, vont accuser le coup lundi. « Ils ne sont pas préparés à ce qui est en train de se passer en Grèce », a confirmé à la Stampa Catherine Mann, chef économiste de l'OCDE. 

Pour éviter la débâcle, la Bourse d'Athènes sera fermée. Les jours qui viennent s'annoncent aussi très agités sur toutes les places du Vieux continent. « Les investisseurs étrangers en particulier anglo-saxons vont vendre leurs titres. La période est trop incertaine », prévoit Pierre Sabatier, stratège chez PrimeView. Les valeurs bancaires pourraient être parmi les plus chahutées.  « Le risque de panique est important, d'autant que les valorisations des actions sont assez élevées. Il y a aussi un risque d'attaques spéculatives sur l'euro », avance de son côté Christopher Dembik, économiste chez Saxo Bank. Le désinvestissement des fonds étrangers en actions européennes, pourrait faire chuter l'euro face au dollar, mais aussi face au Franc suisse, véritable valeur refuge sur les marchés des changes.

Les marchés obligataires vont aussi trembler. « C'est sur le marché des dettes souveraines que le risque de contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro est le plus fort », explique Pierre Sabatier. Les taux italiens, espagnols et portugais, les plus fragiles, devraient se tendre. Mais, la BCE devrait veiller au grain. « Elle mettra tout en oeuvre pour éviter que les taux des dettes souveraines s'envolent, ce qui fragiliserait la reprise économique européenne », prévient Christopher Dembik. La BCE pourrait renforcer son programme de rachats de dettes souveraines.
(Danièle Guinot) Les Etats-Unis appellent Grecs et Européens à la raison
Le secrétaire américain au Trésor Jack Lew a, de son côté, appelé "toutes les parties" à continuer à travailler pour trouver une solution, notamment en discutant d'un "possible allègement de dette" en faveur des Grecs, selon un communiqué publié dimanche.

"C'est dans les meilleurs intérêts de la Grèce, de l'Europe et de l'économie mondiale (…) de trouver une solution durable" à la crise, a poursuivi le secrétaire au Trésor dans le communiqué, ajoutant qu'Athènes devrait de son côté accepter des "mesures difficiles". Le secrétaire au Trésor a également pointé "l'importance" de prendre les "mesures nécessaires" pour "maintenir la stabilité financière" d'ici au référendum de la semaine prochaine.