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FRANCE – PORTUGAL (2-2) : LES BLEUS SAVENT OÙ ILS VONT MAIS ON NE SAIT PAS ENCORE QUI ILS SONT

Écrit par sur juin 24, 2021

LE JEU : LE 4-2-3-1 DE RETOUR

Antoine Griezmann avait fait passer un message dimanche. Tout en douceur. A la Grizou. Didier Deschamps l’a entendu. Et a ressorti son 4-2-3-1 à la russe. Celui qui a permis aux Tricolores de décrocher la lune, en 2018. Et qui avait plutôt bien marché le 14 novembre dernier à Lisbonne. Adrien Rabiot s’était glissé dans les habits de Blaise Matuidi et ça s’était plus que bien passé. Ce mercredi à Budapest, pas de Rabiot, laissé sur le banc par Didier Deschamps mais Corentin Tolisso. Le Bavarois s’en est allé occuper le couloir opposé, un couloir tout neuf puisque complété par Jules Koundé (en lieu et place de Benjamin Pavard). Un 4-2-3-1 avec le ballon, un 4-3-3 sans, le refrain était connu. Mais il n’a pas sonné très juste, mercredi soir. Surtout ce côté droit inédit. Après une entame jouée sur un faux rythme des deux côtés, peut-être la conséquence de l’ouverture du score hongroise à Munich, le penalty de Ronaldo a complètement déstabilisé les Bleus sur le rectangle vert. L’égalisation, miraculeuse, est venue sauver les meubles avant la pause. Paul Pogba, dans tous les bons coups, aussi. Il fut d’ailleurs, encore, à l’origine du doublé de Benzema. Après l’entrée de Rabiot, à la place de Digne qui avait remplacé Hernandez, le jeu s’est un peu désordonné et il a retrouvé du liant à l’entrée de Kingsley Coman. Les Bleus ont mieux terminé qu’ils n’avaient débuté.

LES JOUEURS : LE RÉCITAL DE POGBA, LA RENAISSANCE DE BENZEMA

Dans de sales draps, les Bleus ont sauvé l’essentiel grâce à un immense Paul Pogba et un Karim Benzema retrouvé. Ce fut beaucoup plus compliqué pour Hugo Lloris et Jules Koundé. Antoine Griezmann est toujours en difficulté dans son expression offensive. Voici les notes des Bleus.

LE FACTEUR X : LA PATTE DE PAUL POGBA

La France a longtemps ramé. Heureusement que Paul Pogba fut son détonateur principal. Sans lui, les Bleus auraient perdu, mercredi. Et se dirigeraient vers Wembley et l’Angleterre, lundi. Le danger est venu de ses pieds. Heureusement qu’il était là.

LA STAT : 17

La France a du mal avec les penalties. Quand elle les tire, même si Benzema a redonné un peu de lustre aux statistiques bleues. Mais aussi et surtout lorsqu’elle les concède. Depuis neuf ans et l’arrêt de Lloris face à Fabregas lors d’un Espagne – France mémorable (1-1), les Bleus ont encaissé toutes les tentatives adverses. Soit un petit 17/17.