Formule 1: Jules Bianchi est décédé
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juillet 18, 2015
Dans le coma depuis l'accident dont il avait été victime lors du GP du Japon, le 5 octobre dernier, le pilote français Jules Bianchi est décédé vendredi soir au CHU de Nice, à seulement 25 ans.Depuis le 5 octobre 2014, Jules Bianchi luttait contre la mort, après avoir été victime d'un choc extrêmement violent au volant de sa Marussia, lors du Grand Prix du Japon, à l'issue d'une sortie de piste. Mi-novembre, sorti du coma artificiel, le pilote français de 25 ans (il aurait eu 26 ans le 3 août) avait été rapatrié au CHU de Nice, en provenance de l'hôpital de Yokkaichi. En avril, son père, Philippe, expliquait dans les colonnes de Nice-Matin que son fils se battait «avec force». «Son état est stable, tous ses organes fonctionnent normalement, sans assistance. Mais, pour l'instant, il reste inconscient, dans le coma.»
Il y a cinq jours, son père avouait son inquiétude
Il y a cinq jours, Philippe Bianchi avouait, sur France Info, son inquiétude : «En général, les progrès doivent se faire dans les six premiers mois et ça fait neuf mois et Jules n'est toujours pas réveillé et il n'y a pas de progrès significatifs, expliquait-il. Le temps passant, ça me rend moins optimiste que j'ai pu l'être deux ou trois mois après l'accident.» La mauvaise nouvelle, celle de son décès survenu vendredi soir, a été annoncé à 2h45 du matin ce samedi, par sa famille, ses parents, sa soeur Mélanie et son frère Tom, via un communiqué diffusé sur Facebook.
«Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier (vendredi soir), sa bataille a pris fin.»
«Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin. (…) Nous ressentons une peine immense et indescriptible. (…) Nous voulons remercier le personnel médical du CHU de Nice, qui l'a soigné avec amour et dévouement. Nous voulons également remercier le personnel du Centre Médical Général de Mie au Japon qui a pris soin de Jules immédiatement après son accident, tout autant que tous les autres médecins qui se sont impliqués dans le combat qu’il a mené au cours des mois passés. De même, nous souhaitons remercier les collègues de Jules, ses amis, ses supporters et tous ceux qui lui ont prouvé leur affection au cours de cette période. Ils nous ont donné la force nécessaire pour résister dans ces moments terribles.»