Fin de la prise d’otages à la prison d’Arles : L’homme se serait rendu et a été interpellé par les forces de l’ordre qui étaient sur place – Pas de blessé parmi les otages (LCI)

Fin de la prise d’otages – Un détenu de la maison d’arrêt retenait, depuis la fin de la matinée, quatre infirmiers ainsi qu’un surveillant au sein de l’unité sanitaire de l’établissement. L’individu, connu pour des troubles psychiatriques, a été interpellé, a-t-on appris à 15h45 selon les informations de TF1. BFM ajoute que l’homme se serait rendu.. Les otages n’ont pas été blessés mais vont être vus par des médecins.

À l’occasion de soins dans l’unité sanitaire de la prison, cet homme de 37 ans, connu pour des troubles psychiatriques et détenu dans le cadre d’une procédure criminelle pour viol, en avait profité pour menacer, avec une arme, quatre personnels soignants de la maison d’arrêt ainsi qu’un surveillant pénitentiaire.  Il réclamait son transfert, selon TF1/LCI. 

Les équipes de sécurité pénitentiaire (ELSP) ainsi que les ERIS (équipes régionales d’intervention et de sécurité) avaient été envoyées sur place. L’antenne locale du Raid était également activée.  Prise d’otages à la prison d’Arles : Une médecin a été libérée un peu avant 15h Selon une source policière jointe par franceinfo, le preneur d’otage est âgé de 37 ans et incarcéré pour des faits de viol sous la menace d’une arme. Il était libérable en 2031 et connu pour avoir des problèmes psychiatriques. Selon cette source, il a menacé cinq personnes avec des pics artisanaux et revendique d’être changé de centre pénitentiaire. Pour l’heure, précise cette même source, la situation reste calme.Le Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, vient de publier un tweet indiquant que 5 personnes et non pas 4, comme annoncé dans un premier temps, sont retenues en otagesLes équipes du  RAID sont en route pour la prison d’Arles où une prise d’otages est en coursSelon le quotidien La Provence, depuis la fin de la matinée, la maison centrale d’Arles, est  le théâtre d’une prise d’otages. Un détenu retiendrait trois personnels médicaux et un surveillant pénitentiaire, sous la menace d’une arme blanche artisanale. 

Avec 159 places et 137 détenus qui y purgent de longues peines, la maison centrale arlésienne, construite au début des années 1990, n’est pas un établissement pénitentiaire où l’on souffre de cette surporpulation carcérale qui défraye parfois la chronique. Le taux d’occupation y est en effet de 85%.