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Les États-Unis vont renvoyer des hommes sur la Lune, c’est officiel

Écrit par sur octobre 7, 2017

Mike Spence, le vice-président des États-Unis, a annoncé ques des astronautes américains vont être renvoyés sur la Lune, première étape avant de viser Mars.

Viser la Lune… Avant d'aller sur Mars. Ça ne leur fait pas peur. Les États-Unis sont bien décidé à maintenir leur leadership dans le domaine spatial, alors que les ambitions asiatiques, et surtout chinoises, sont de plus en plus concrètes.  

Jeudi 5 octobre, le vice-président américain Mike Pence a tenu la première réunion depuis 25 ans du National Space Council, la branche exécutive du programme spatial américain. Comme il l'avait annoncé dans une tribune accordée au Wall Street Journal la veille, Mike Pence a délivré un message simple: "L'Amérique va à nouveau être leader de l'exploration spatiale"Le plan est simple, il consiste à envoyer des astronautes américains en orbite lunaire et même directement sur la Lune, et "pas seulement pour laisser des empreintes de pas et des drapeaux, mais pour préparer les bases nécessaires afin d'envoyer des Américains vers Mars et au-delà'idée n'est pas nouvelle, elle vient du programme Deep Space Gateway de la Nasa. Il consiste a considérer la Lune comme un tremplin vers Mars -et le reste du système solaire- en installant en orbite lunaire la prochaine Station Spatiale internationale dans son orbite, mais aussi en construisant une base lunaire, comme en rêve également l'Agence spatiale européenne. 

Des partenariats public-privé

Transformé en terrain d'essai, notre satellite permettrait ainsi de tester les différents équipements et technologies nécessaires à l'exploration de Mars, ou des "mondes océanique" de notre système solaire, comme le satellite de Jupiter Europa, ou Encelade, l'une des lunes de Saturne. Le projet de financement devrait être soumis dans les 45 jours. Il devrait prendre en compte l'utilisation de la capsule Orion, développée par la Nasa, ainsi que le lanceur lourd SLS (Space Launch System). Il devrait aussi intégré les partenariats public privé avec Lockheed Martin, Boeing ou encore SpaceX, conformément à ce que prévoit le programme Deep Space Gateway. 

Le but, pour l'administration des États-Unis est aussi de développer ses propres technologies pour protéger ses outils de surveillance, de communication et de navigation (GPS) d'éventuelles attaques.