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Enquête Pisa : les forces et faiblesses des élèves français

Écrit par sur décembre 3, 2019

Le verdict est tombé. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié, ce mardi matin, l’étude Pisa (Programme international de suivi des acquis des élèves) qui a mesuré les performances d’élèves de quinze ans dans 79 pays. Au total, 600.000 élèves ont passé le test en mai 2018, dont 6.300 en France, tirés au sort dans des établissements publics comme privés. La plupart étaient inscrits en seconde, mais certains étaient encore au collège et d’autres, déjà en première.

Tour d’horizon des principaux résultats :

1 – Des résultats légèrement supérieurs à la moyenne

La France se situe en bas du top 20, « entre le 15e et le 21e rang », selon l’OCDE, qui tient compte, avec cette fourchette, des imprécisions liées aux échantillons statistiques. « Elle est légèrement au-dessus de la moyenne, ce n’est pas si catastrophique que cela », relativise Eric Charbonnier, expert en éducation à l’OCDE. « Les évolutions sont assez faibles, la France a une place honorable », complète Pauline Givord, analyste à l’OCDE qui a travaillé sur Pisa.

L’enquête internationale étudie tous les trois ans les résultats des élèves en  compréhension de l’écrit , en mathématiques et en culture scientifique. Elle a mis l’accent, cette année, sur la compréhension de l’écrit (lecture et écriture), comme en 2000 et en 2009 – les domaines majeurs changent tous les trois ans. Dans ce domaine majeur étudié en 2018, le score moyen des élèves français atteint 493 points, légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (487 points), ce qui vaut à la France d’être classée entre le 20e et le 26e rang.

La performance n’a « pas évolué de manière sensible » depuis la première édition du test Pisa en 2000, relève l’OCDE, mais « la stabilité apparente » des résultats cache « des évolutions divergentes selon les élèves » : le niveau des meilleurs a augmenté et celui des plus faibles a baissé, surtout entre 2000 et 2009.

En mathématiques, c’est différent : les résultats ont diminué pour les meilleurs comme pour les plus faibles, mais la baisse a surtout été enregistrée entre 2003 et 2006, les résultats étant stables entre 2006 et 2018.

Les pays asiatiques toujours en tête

Quatre provinces chinoises, « plutôt favorisées » selon l’OCDE, figurent cette année en tête du classement, devant Singapour, l’Estonie, le Canada, la Finlande, l’Irlande et la Corée. Critiquant le « bashing exagéré » à l’égard des pays asiatiques, Eric Charbonnier cite en exemple la Corée : elle « valorise » les enseignants qui travaillent avec les élèves les plus en difficulté et développe les matières artistiques dans les programmes, pour « améliorer le bien-être des élèves ».