Emmanuel Macron : la République «n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam
Écrit par Jonathan PIRIOU sur juillet 9, 2018
Mélenchon : «Emmanuel Macron a décidé de nous convoquer tous les ans pour l'écouter parler»
Le député des Bouches-du-Rhône et chef de file des Insoumis, dont les membres ont boycotté le discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès, a jugé, ce soir sur BFMTV, que "Monsieur Macron a décidé de nous convoquer tous les ans pour l'écouter parler".
Selon lui, le chef de l'Etat "est en train de durcir le caractère monarchique de la monarchie présidentielle". Et de poursuivre : "Si vous faites perdre les européennes à Macron, vous avez une chance qu'il s'en aille. Et comme cet homme-là nous coûte un maximum, le plus tôt sera le mieux".
Bruno Retailleau : «Emmanuel Macron est à contre-temps de l'histoire»
Contacté par Le Figaro, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a jugé que c'était "un exercice raté". "Quelque chose s’est passé en un an. On est passé de l’espoir au doute. Et ce n’est pas le long discours d’autojustification du chef de l’Etat qui va suffire. Emmanuel Macron ne nous a pas dit sa vision de la société française. Il a exposé des généralités et des vérités sans dire le comment. Sur la dépendance, sur l’islam, sur la laïcité. On retiendra de plus en plus d’Emmanuel Macron la longueur des discours, de moins en moins les citations", a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : "Sur l’Europe, opposer progressiste et nationaliste sur l’Europe c’est scandaleux ! Il se présente comme le seul choix ! Mais Emmanuel Macron est à contre-temps de l’histoire. Raisons pour laquelle il n’a pas de résultat". Quant aux institutions, selon Bruno Retailleau, Emmanuel Macron "prépare une sortie de la Vème République avec une suppression de la fonction de premier ministre. Nous ne pouvons pas l’accepter. Si on nous propose une modification de la Constitution pour qu’il reste débattre, on refusera. C’est une nouvelle ligne rouge".
Ce qu'il faut retenir du discours du président de la République
Le discours du président de la République devant le Congrès a duré une heure et demi.