Emmanuel Macron conférence de presse
Écrit par Jonathan PIRIOU sur avril 25, 2019
Emmanuel Macron : Ni vote obligatoire, ni vote blanc – Pas de référendum sur les mesures annoncées – L’âge légal de la retraite reste à 62 ans – Moins d’impôts pour ceux qui travaillent
Le propos liminaire vient de se terminer et on débute avec les questions des journalistes.
Emmanuel Macron défend la laïcité et la loi de 1905, demande au gouvernement d’être “intraitable” face à la “sécession dans certains quartiers” où “l’islam politique (…) veut faire sécession de la République”.
Il faut raviver l’engagement. Nous sommes une nation de citoyens, ça veut dire un engagement dans la société. Je crois à notre tissus associatif. Le gouvernement doit proposer une politique plus ambitieuse avec nos association.”
Sans transition, on passe à l’écologie. Emmanuel Macron veut une taxe carbone aux frontières et une “finance verte plus ambitieuse”. Il veut également “présider de manière régulière un Conseil de défense écologique.”
Emmanuel Macron a également confirmé qu’il allait réindexer les retraites de moins de 2 000 euros sur l’inflation.
Comment financer ces baissesd’impôts ? Emmanuel Macron précise en revanche qu’il n’y aura “pas de hausses d’impôts” et que des niches fiscales seront visées par le gouvernement.
Le discours du chef de l’Etat a-t-il évolué depuis la semaine dernière ? Assez peu, selon le chef du service politique du Monde.
Emmanuel Macron veut baisser “significativement” l’impôt sur le revenu “pour ceux qui travaillent”.
Emmanuel Macron ne veut pas de hausse d’impôt, suggère de s’attaquer aux niches fiscales et de “travailler davantage”.
Baisses impôts », ça y est, c’est annoncé. « Je veux des baisses pour ceux qui travaillent en réduisant systématiquement l’impôt sur le revenu », dit-il.
La suppression de l’ISF) c’est une réforme pour produire et pas un cadeau aux plus riches.”
Le chef de l’Etat s’intéresse désormais aux réformes fiscale et défend sa suppression de l’ISF. “Je juge de mon devoir de la défendre.”
Notre haute fonction publique, nous lui devons beaucoup, et je suis profondément favorable à un élitisme républicain, néanmoins des changements sont à faire, en terme de recrutement d’abord.” Le chef de l’Etat s’attaque à l’ENA et annonce vouloir repenser la formation.
Remettre du service public partout” Emmanuel Macron affirme que “la politique que nous avons mené peut paraître lointaine, trop froide, parfois injuste”. Il est donc urgent de mener un “nouvel acte de décentralisation”, dit-il. En matière de logement, de transport, de transition écologique, il “faudra s’appuyer sur quelques principes : responsabilité, lisibilité et financement”.
Le chef de l’Etat évoque ainsi la remise du service public sur tous les territoires, en assurant tout service “à moins de 30 minutes”, et plus de fermeture ni d’hopitaux ni d’école sans accord du maire
Le président de la République a exclu toute reconnaissance du vote blanc, malgré les demandes régulières en ce sens, notamment lors de la dernière campagne présidentielle.
Les premières mesures annoncées par le président peinent à convaincre l’opposition comme Manon Aubry, tête de liste LFI pour les européennes.
Emmanuel Macron confirme l’idée de “citoyens tirés au sort”envoyés au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
La réforme constitutionnelle sera soumise au Parlement cet été, annonce le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron veut abaisser à 1 million de signatures le seuil pour un référendum d’initiative partagée.
Le référendum d’initiative citoyenne, “je ne le souhaite pas” C’est une double réponse négative que vient d’adresser Emmanuel Macron aux “gilets jaunes”. Il affirme qu‘il ne mettra pas en place ni le “RIC” ni la reconnaissance du vote blanc – deux réclamations portées par le mouvement social.
Changement “en profondeur” de notre démocratie et administration
Emmanuel Macron affirme “croire dans les élus de la République, qui ont la légitimité de leur élection”. “Je veux conforter leur rôle par un statut digne de ce nom. Le rôle du Parlement est évoqué aussi. Le président évoque à nouveau une part significative de proportionnelle à l’Assemblée et une limitation du nombre de mandat dans le temps.
Quatre orientations Après avoir tenu un propos un peu abstrait sur la notion “d’être français” – “c’est être enraciné mais universel, c’est sa capacité à débattre de tout et en permanence, et porter un projet de résistance et d’ambition pour aujourd’hui et pour demain” – Emmanuel Macron entre enfin dans le vif du sujet en parlant de “quatre orientations” dans la deuxième partie de son quinquennat.
Notre projet national doit être plus jus plus humain pour rassembler (…) Ce nouveau temps de cette mandature je veux lui assigner un objectif simple : l’espérance de progrès et demander le meilleur de lui-même à chacun pour reconstruire l’art d’être français.”
“Les orientations prises ces 2 dernières années ont été justes. Il faut poursuivre et intensifier alors que les premiers résultats sont là”
“Les orientations prises ces 2 dernières années ont été justes. Il faut poursuivre et intensifier alors que les premiers résultats sont là”
Je crois que ces fondamentaux des deux premières années doivent se poursuivre et s’intensifier (…) Les résultats commencent à être là”.
Faut il tout arrêter ce qui a été lancé depuis deux ans. Je crois que c’est tout le contraire”.
Emmanuel Macron affirme avoir “beaucoup appris” au cours du grand débat national. Un exercice “inédit dans les démocraties contemporaines qui a permis à plusieurs millions de concitoyens de participer”. “Je dois dire ma grande fierté”, ajoute-t-il.
Emmanuel Macronprésident de la République
MAAujourd’hui l’ordre public doit revenir”, commence le chef de l’Etat en revenant sur les six derniers mois. Mais cela “ne doit pas éclipser les justes demandes portées par ce mouvement”.
C’est donc parti pour 20 minutes de propos liminaires du chef de l’Etat.
Pour sa conférence de presse , Emmanuel Macron sera assis derrière un bureau blanc. Yannick Letranchant, Directeur exécutif en charge de l’information de France Télévisions, dévoile sur son compte Twitter une photo:
A 18H00, le chef de l’Etat prendra place face à 320 journalistes, dont près d’un tiers de correspondants étrangers, dans la salle des fêtes de l’Elysée pour y dévoiler les enseignements tirés du grand débat qu’il avait lancé le 15 janvier. Emmanuel Macron devait s’adresser aux Français le 15 avril mais l’incendie de Notre-Dame l’avait contraint à reporter son allocution.
Entretemps, des fuites dans les médias l’ont privé de l’effet de surprise et obligé à revoir son plan de communication. Il débutera la conférence de presse par une déclaration d’une vingtaine de minutes qui “donnera des perspectives et un cap”, selon la présidence. Puis il entrera dans le détail des mesures en répondant aux questions des journalistes. Il devrait ainsi préciser les conditions de baisses d’impôts pour les classes moyennes, de réindexation des retraites inférieures à 2.000 euros ou la promesse de ne pas fermer d’écoles ou d’hôpitaux jusqu’à la fin du quinquennat.
Au cours de son propos liminaire d’une vingtaine de minutes ou de l’échange avec les journalistes, il devrait d’abord corriger le tir sur un thème, dont l’absence dans son projet d’allocution avait été remarquée jusque dans son propre camp : l’environnement sera abordé lors de cette conférence de presse.
Il y aura des mots, mais aussi une méthode : des citoyens devraient ainsi être tirés au sort avec pour mission de faire des propositions sur “l’écologie du quotidien”. Emmanuel Macron va aussi solliciter les partenaires sociaux lors d’une prochaine conférence sociale et environnementale. “Il veut les mettre face à leurs responsabilités”, décrypte un ministre, en les appelant notamment à lier transition écologique et emploi. R
este que l’éducation et la santé constituent la mère des batailles, selon le chef de l’État.
L’engagement de ne pas fermer d’école jusqu’en 2022 sera maintenu, ce qui ne signifie pas qu’aucune classe ne fermera.