Dossier spécial Élections régionales.
Écrit par Jonathan PIRIOU sur décembre 6, 2015
En Normandie, le centriste arrive en tête du premier tour. Il est talonné de peu par le candidat Frontiste Nicolas Bay. Nicolas Mayer-Rossignol, président socialiste sortant de la région Haute-Normandie, arrive en troisième position.
Dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le Front national, emmené par Florian Philippot, obtiendrait 35% des voix, devant le sortant Philippe Richert (LR) avec 26% des voix. La liste de gauche de Jean-Pierre MASSERET obtient 16,7% des voix.
Estrosi LePen représente un grave danger pour notre vivre ensemble»
Auvergne Laurent Wauquiez largement en tête selon IPSOS
Estimations IPSOS :
Laurent Wauquiez (Les Républicains/UDI/Modem): 32,4 %
JJ.Queyranne (PS/PRG): 25,4%
C.Boudot(FN) : 23,5%
JC.Kohlhaas (Rassemblement écologiste/PG) : 6,5%
C.Cukierman (PCF): 5,5%
G.Rambaud (Debout la France ): 2,9%
E.Lafond (Nous Citoyens ): 1,4%
C.Gomez (Lutte Ouvrière): 1,3%
A.Fédéle (UPR): 1,1%
En Provence
Alpes Côte d’Azur, la liste de Marion Maréchal Le Pen arrive en tête
avec 41% des suffrages exprimés, devant la liste Les Républicains de
Christian Estrosi, le maire de Nice (28%) et fait plus du double du
score de la liste d'Union de la Gauche, emmenée par M. Castaner.
Marine Le Pen: "Nous défendons la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité"
Le candidat PS en PACA annonce qu'il refuse de se désister au profit de la droite.
Nicolas Sarkozy "La République a trop reculé depuis 4 années. Les Français aspirent à voir les choses changer"
Dans la région des Pays de la Loire, la liste rassemblant le parti Les Républicains, l’UDI et le Modem, portée par Bruno Retailleau est donnée en tête avec 32,6 % des voix, devant la liste de Christophe Clergeau (Parti socialiste et Parti radical de gauche) créditée de 26,1 % des voix selon Ipsos. La tête de liste du Front National, Pascal Gannat, arriverait en troisième position avec 21,2 % des voix selon ces estimations.
Alace-Lorraine-Champagne-Ardenne : Le FN largement en tête
Florian Philippot (FN) arrive largement en tête dans la région avec entre 35 et 39,6% des voix, devant Philippe Richert (LR/UDI/Modem) avec de 22,6% à 26% des voix et le PS Jean-Pierre Masseret (16,1 à 16,7%), selon Ipsos/Sopra Steria et Opinionway/B2S.
L'écologiste Sandrine Bélier obtient entre 5,9 et 6,8% des voix, le régionaliste Jean-Georges Trouillet entre 4,2 et 5,3%.
Normandie : Morin en tête devant le FN
En région Normandie, l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin (LR/UDI/Modem) arrive de justesse en tête en Normandie avec 28,8% des voix devant le FN Nicolas Bay (27,2%) et le PS Nicolas Mayer-Rossignol (23,3%), selon une estimation Ipsos/Sopra Steria. Le candidat du Front de gauche Sébastien Jumel obtient 6,8% des voix, l'écologiste Yanic Soubien 6,1% et Nicolas Calbrix (Debout la France) 4,1%.
En Bourgogne-Franche-Comté, le Front national réalise un bien meilleur score qu’attendu : avec 32 % des voix, la candidate FN Sophie Montel arrive nettement en tête. François Sauvadet, le candidat Les Républicains qui faisait la course en tête dans les sondages, perd huit points par rapport aux projections et recueillerait 23,5 % des voix. La sortante socialiste Marie-Guite Dufay obtient 22,8 % des votes.
ement premier parti de France"
En centre-Val de Loire, le FN au coude-à-coude avec LR
Selon une estimation Ipsos, la liste du FN Philippe Loiseau serait en tête à 30,2 %, au coude à coude avec celle de Philippe Vigier (LR-UDI-MoDem). Le PS François Bonneau serait à 25,1 %.
En Bretagne, Jean-Yves Le Drian bénéficierait selon les premières estimations d’une large avance sur son rival Les Républicains Marc le Fur, avec 34,7 % contre 22,4% pour le candidat de droite. Le frontiste Gilles Pennelle, crédité de 16 % des intentions de vote, obtiendrait 18 % des votes. Malgré un score de quasiment 45 % dans son fief de Carhaix, le régionaliste Christian Troadec, crédité de 8 à 9 %, obtiendrait 7,8 % et ne sera donc pas qualifié pour le second tour.
Estimations en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, selon l'institut Ipsos pour France Télévisions :
Louis Aliot (FN) : 30,7 %
Carole Delga (PS) : 25,3 %
Dominique Reynié (LR) : 18,8 %
Gérard Onesta (EELV) : 9,8 %
Philippe Saurel (DVG) : 5,3 %
Damien Lempereur (DLF) : 4 %
Sandra Torremocha (LO) : 2,1 %
Christophe Cavard (Eco) : 1,7 %
Jean-Claude Martinez (Ext-droite) : 0,9 %
Yvan Hiriminis (UPR) : 0,8 %
Gilles Fabre (Nouvelle Donne) : 0,6 %
En Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le PS en tête
Selon une estimation Sofres, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le PS serait à 31,5 %, devant les listes LR-Centre à 28,9 %, le FN serait troisième à 23 % .
Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen (Front national) pourrait enregistrer un score de 42,1% des voix, suivi de Xavier Bertrand (Les Républicains) à 24,2% et de Pierre de Saintignon (PS) à 17,7%, selon les premières estimations.
Le taux de participation à 17h est de 43,01% contre 39,29% en 2010
Les bureaux de vote sous haute surveillance
Trois semaines après les pires attaques sur le sol français depuis la guerre, le scrutin se déroule sous "état d'urgence", avec des mesures de sécurité renforcées autour des bureaux de vote, notamment dans la capitale, où la fouille des sacs est de rigueur. Des policiers armés et des militaires patrouillent également les rues de Paris.
Le taux de participation à midi est de 16,27% contre 16,07% en 2010
Xavier Bertrand, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen ont voté
Pour combien de temps sont élus les conseillers ?
Les candidats aux régionales sont habituellement élus pour six ans. Cette fois, la durée du mandat des conseillers élus sera réduite de neuf mois afin de retrouver le rythme normal des élections. Le prochain scrutin régional pourra ainsi être à nouveau organisé en mars – en 2021 – comme c'est habituellement le cas.
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : une super-région promise à la gauche
Longtemps sujet à débat, la composition inattendue de ce nouveau territoire a donné naissance à la région la plus étendue de France. Limousin et Poitou-Charentes étant des terres de gauche, tout comme, dans une moindre mesure, l'Aquitaine, l'issue du scrutin devrait être favorable à la liste PS-PRG, même si l'écart avec la droite tend à se resserrer. Cette dernière entend profiter d'une dynamique favorable depuis les municipales de 2014 et d'un FN plus faible dans le sud-ouest. Les électeurs du Limousin et du Poitou-Charentes craignent de devoir s'effacer face à l'Aquitaine, dont sont issues les deux principales têtes de liste, Alain Rousset pour le PS et Virginie Calmels pour Les Républicains et l'UDI, qui tentent de rassurer sur ce point. Tous deux sont élus en Gironde et le premier, élu depuis 1998, brigue son quatrième mandat régional.
François Hollande a voté à Tulle
Quand les présidents de région seront-ils élus ?
Après le scrutin, les conseillers éliront un président du Conseil régional pour la durée de la mandature. Si l'élection est acquise au second tour, ce vote doit avoir lieu le vendredi 18 décembre dans les cinq régions métropolitaines dont le périmètre n'a pas été modifié. Dans les régions fusionnées, les présidents seront élus le 4 janvier, puisque ces nouvelles régions existeront officiellement à partir du 1er janvier 2016. Une commission permanente et des vice-présidents seront ensuite élus.
Au second tour, qui peut se maintenir ou fusionner ?
Pour répondre à cette question, deux chiffres comptent : 10% et 5%. A l'issue du premier tour, seules les listes ayant totalisé plus de 10% des voix pourront se maintenir et participer au deuxième tour. Mais une autre option existe pour celles ayant totalisé plus de 5% des voix : la fusion avec une liste en lice pour le second tour.
Cette possibilité donne lieu à des négociations entre les partis. Le premier ministre Manuel Valls a ainsi plaidé pour une fusion de listes PS et LR en cas de triangulaires où le FN serait en tête, afin de lui faire barrage, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais. Une proposition qui lui a valu des critiques. Aucune stratégie officielle n'a toutefois été annoncée côté socialiste, avant ce premier tour. Mercredi, Nicolas Sarkozy a de son côté affirmé qu'aucune liste de droite ne se désisterait au profit de la gauche.
Les régionales, un mode de scrutin particulier
Le scrutin concerne les 13 régions de la métropole, nées du récent redécoupage territorial, et les quatre départements d'Outre-mer. Chaque électeur vote pour une liste départementale paritaire au sein de sa région, en fonction du lieu où il est inscrit. Les têtes de liste ont été désignées en amont par leur parti et figurent sur l'une des listes départementales.
Les conseillers régionaux sont élus au scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire. Cette appellation complexe signifie que la liste arrivée en tête à l'issue du second tour recevra une prime de 25% des sièges à pourvoir au Conseil régional. A titre d'exemple, une liste obtenant la majorité pour une assemblée de 80 sièges se verra dotée d'office de 20 sièges (un quart), en plus des sièges attribués proportionnellement à son score. Si le chiffre ne tombe pas juste, on arrondit à l'entier supérieur. Ce système vise à installer une majorité stable. De fait, la liste arrivant en tête au soir du second tour est quasiment certaine d'être majoritaire.