Disparition du Pape François – Les détails de la mort du Saint-Père révélés : “Accident vasculaire cérébral (AVC) suivi de coma et d’un collapsus cardiovasculaire irréversible survenu lundi matin à 7h35

Depuis hier soir on connait précisément les causes de la mort du Pape François. Il s’agit d’un “accident vasculaire cérébral (AVC) suivi de coma et d’un collapsus cardiovasculaire irréversible survenu lundi matin 21 avril à 7h35 dans son appartement de la maison Sainte-Marthe. C’est ce qu’a certifié le professeur Andrea Arcangeli, directeur de la Direction de la santé et de l’hygiène de l’État de la Cité du Vatican, dans le constat de décès publié ce lundi par la Salle de presse du Saint-Siège.Le document médical précise que le pape souffrait d’un épisode antérieur d’insuffisance respiratoire aiguë dans le cadre d’une pneumonie multi microbienne bilatérale, de bronchectasies multiples, d’hypertension artérielle et de diabète de type II.La mort a été constatée par un enregistrement électrocardio-anatomique. «Je déclare, écrit le professeur Arcangeli, que les causes de la mort, selon ma science et ma conscience, sont celles indiquées ci-dessus».Sa dernière apparition publique date de quelques heures avant sa mort, dimanche, à 12h40. Épuisé par une longue hospitalisation pour une double pneumonie, le pape s’est offert un bain de foule surprise sous le soleil de la place Saint-Pierre, acclamé par les fidèles célébrant Pâques.L’Argentin était revenu au Vatican le 23 mars pour y suivre une convalescence de deux mois, mais il avait progressivement repris ses activités – à rebours des prescriptions des médecins – et son état de santé semblait s’améliorer.Le 6 avril, deux semaines à peine après avoir quitté l’hôpital Gemelli, il a fait une première apparition publique au Vatican, au terme d’une messe dédiée aux malades sur la place Saint-Pierre, à l’étonnement général.Les jours suivants, le jésuite argentin va multiplier les apparitions publiques impromptues, relayées sur les réseaux sociaux dans des vidéos de fidèles ou touristes le croisant par hasard.Le Vatican se voulait alors rassurant: l’état de santé du pape continuait de s’améliorer, fruit de la rééducation respiratoire et motrice qui lui permettait désormais de se passer d’assistance en oxygène.