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Disparition d’Estelle Mouzin: les fouilles débutent à Ville-sur-Lumes dans une ancienne maison de Michel Fourniret

Écrit par sur juin 22, 2020

L’espoir d’élucider une disparition, dix-sept ans après… Des fouilles débutent ce lundi 22 juin à Ville-sur-Lumes, près de Charleville-Mézières, dans les Ardennes pour tenter de retrouver le corps d’Estelle Mouzin, disparue en 2003, sur au moins une ancienne propriété du tueur en série Michel Fourniret à qui a récemment avoué son meurtre.

Ce lundi matin, les gendarmes ont installé un périmètre de sécurité aux abords de la rue des jardins. C’est au nº15 de cette rue – dans une maison un temps occupée par la sœur du tueur en série Michel Fourniret, décédée en 2002 – que des fouilles doivent être menées, sous la houlette de la juge d’instruction parisienne Sabine Kheris, des enquêteurs de la section de recherches de Dijon et des techniciens de l’identification criminelle de Charleville-Mézières. Régulièrement visitée par Michel Fourniret jusqu’à son arrestation en 2003, la propriété n’a encore jamais été fouillée.

Radiographie du sol de la cave

La justice s’intéresse particulièrement à la cave, dont le sol autrefois constitué de terre aurait été recouvert de béton par l’Ogre des Ardennes, selon des sources concordantes.

De nombreux médias sont déjà sur place.

La piste d’un ticket de caisse

Selon des éléments des investigations dont l’AFP a eu connaissance, les enquêteurs exploitent la piste d’un ticket de caisse, comptant quatre boîtes de pois cassés, retrouvé en perquisition chez Michel Fourniret. Provenant d’un supermarché à proximité de Ville-sur-Lumes, il est daté du 11 janvier 2003, soit deux jours après la disparition d’Estelle Mouzin.

À une dizaine de kilomètres, les gendarmes pourraient aussi entreprendre des fouilles autour du Château de Sautou, à Donchery, près de Sedan. C’est dans cette propriété de quinze hectares, entourée de bois, qu’avaient été retrouvés en 2004 les corps de deux jeunes femmes de 12 et 22 ans, sur des indications du tueur.

Des recherches à Floing, à quelques kilomètres, sur un autre terrain ayant appartenu au tueur, étaient restées vaines en décembre 2018.