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Disparition de Maëlys : la piste criminelle n’est plus écartée

Écrit par sur août 29, 2017

Mardi, plus de 48 heures après la disparition de Maëlys, la procureur de la République de Bourgoin-Jallieu a assuré que « toutes les pistes » continuaient d'être explorées pour retrouver la petite fille de 9 ans, sans écarter « la piste criminelle à ce stade ». « Bien évidemment, on explore toutes les pistes. On ne peut pas écarter une piste criminelle, même si je ne la privilégie pas pour le moment. On n'en écarte aucune », a indiqué Dietlind Baudoin, lors d'un point presse au palais de justice de Bourgoin-Jallieu dans l'Isère. « Au regard du temps écoulé depuis la disparition de la jeune Maëlys et au regard des moyens malheureusement vainement déployés pour la retrouver, la piste criminelle à ce stade n'est plus écartée », a cependant ajouté la magistrate, évacuant également « a priori, après un tel délai », la piste de la fugue. Une centaine de gendarmes, dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens, ainsi qu'un hélicoptère ont été déployés aux alentours du lieu de la disparition de la fillette. Les chiens pisteurs ont été utilisés à plusieurs reprises : « À chaque fois, le chien ne va pas au-delà de l'enceinte de la salle polyvalente », a souligné Dietlind Baudoin. « Trois chiens ont marqué au même endroit [sur le parking]. L'une des hypothèses est peut-être éventuellement le départ en véhicule de la petite Maëlys, d'une manière ou d'une autre », a ajouté le colonel Yves Marzian, commandant du groupement de gendarmeries de l'Isère.

Le parquet a ouvert lundi une enquête sous la qualification d'enlèvement, après la disparition de Maëlys de Araujo lors d'une soirée de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en compagnie de ses parents et d'autres membres de sa famille. Les convives encore présents l'ont cherchée pendant une heure « avant d'alerter les gendarmes, à 3 h 57 », a précisé Dietlind Baudoin. Jusqu'à présent, 140 personnes sur les 180 qui participaient au mariage, mais aussi à deux autres fêtes dans la même commune, soit 250 au total, ont été entendues par les enquêteurs et les auditions continuent, a précisé le lieutenant-colonel Didier Plunian, commandant de la section de recherche de l'Isère. Une soirée se déroulait en effet dans une salle paroissiale à 350 mètres du lieu de la réception du mariage, tandis qu'une autre avait lieu dans un bar, à 500 mètres de la salle des fêtes, a détaillé la magistrate. Les parents de Maëlys, née en novembre 2008, et leurs deux filles sont installés depuis deux ans et demi dans le village de Mignovillard (Jura), près de la frontière suisse. La famille vivait auparavant en Isère, aux Abrets-en-Dauphiné, une commune proche de Pont-de-Beauvoisin.

Plongeurs et hélicoptère

Maëlys de Araujo, 9 ans, a été vue pour la dernière fois dimanche vers 3 heures du matin alors qu'elle assistait à un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, dans le nord du département, en compagnie de ses parents et d'autres membres de sa famille qui l'ont cherchée pendant une heure avant d'alerter les gendarmes. Après d'intenses et vaines recherches dans les alentours, de très nombreuses auditions ont eu lieu et une perquisition a été réalisée au domicile du gardien de la salle, parmi d'autres investigations effectuées par les gendarmes. Selon les informations de RTL, sa voiture a été passée au peigne fin par l'identité judiciaire afin de déterminer si la petite fille était montée dans ce véhicule. Mais Maëlys, 1 m 30 et 28 kg, la peau mate, les yeux marron et les cheveux châtains, qui portait une robe sans manches et des nu-pieds de couleur blanche, selon l'appel à témoins et la photographie diffusés depuis dimanche soir, demeure introuvable.